L' Alpha-poème
Telle, cette exergue et non le « Poète et son Œuvre » car une Œuvre n'est, à mon sens, jamais achevée ; elle est en perpétuel devenir, soit dans l'idée de son concepteur soit dans la compréhension des autres.
L'œuvre présentée sous forme de « Cycles » correspond à des périodes de vie indépendamment des Thèmes. Il nous a semblé intéressant d'en effectuer une présentation qui vous aidera pour un choix plus rapide parmi les cycles en ce qui vous intéresse de prime abord.
La thématique ainsi associée y est aussi riche que variée sans remettre en cause l'unité de l'œuvre qui tient en l'indéfectible espérance d'un supra-humain : l'Homme (le mot Etre lui étant souvent substitué pour englober le terme « femme » car chacun est consubstantiel à l'autre me semble-t-il en dépit des avides prétentions de quelques épigones à l'esprit obscur).
Ne seront pas en reste les Philosophes, les Déistes et les Mathématiciens.
Quels en sont les THEMES MAJEURS - développés en 9 cycles -
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Les inconditionnels de l'AMOUR (ne le sommes-nous pas tous ?)
L'amour du pays, fusionnel « Flamand », « Houtland » ; l'amour de sa ville « Tourcoing en Poésie », et de façon plus charnelle « Le Poémier »
Paris en compagnie de « Sylvia » cette autre « Fille du feu » chère à Nerval.
L'Amour fou avec « Everlove » « Rhapsodie du Fou » le « Branle Folie »
L'amour sensuel et flamboyant dans « Amnésia »
L'amour biblique avec « Gauloises et gaudrioles » « Torréfaction »
L'amour dingue « Rad Io Sex »
L'amour virtuel (d'actualité avec l'existence du web) tout en fraîcheur "Coquelicot" tout en espérance "Les chants du Guilvinec ».
La Religion, la lutte de l'homme avec Dieu « Prométhée » « Daphnis » sont des éléments d'approche, alors que « Laudamus » intime l'Espérance et la Reconnaissance dans les significations du Connaître et du Naître.
Le thème de la Mort : « Le Romarin Bleu » et « Le Crapaud » pas forcément ce que l'on croit.
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L'HISTOIRE (où vers blancs, vers assonancés, trouvailles (groupes syllabiques, phonies, rimes internes, etc..) : celle de la Belgique avec Ambiorix et sa résistance à l'envahisseur romain ; celle de France avec « Francie » dans ses premières composantes narrant au passage la lutte entre les trois grandes religions monothéistes et leurs interactions qui se prolongent jusqu'à nos jours ; et aussi celle terrible de la Shoah avec « Oswiecim ».
La Politique vous passionne ? « La Christocratie » est une réponse possible plus que jamais actuelle.
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LA POESIE
L'Ecriture poïétique -en rapport avec le poème-, et non « poétique»-en rapport avec la froide et trop suffisante sécheresse dite académique- « Plaidoyer du Poète » tente d'y répondre tout en abordant le rôle du poète dans notre société.
La Création poétique vous la retrouvez dans « Le Laboratoire » avec un deuxième « Le Bestiaire » puis « Le Trialogue » et « La Morphogenèse »
La Versification : les techniciens du vers se retrouveront avec la poétique et le développement des champs sémantiques alliés aux inventions rythmiques « La flûte de Mozart » De plus, posez-vous la question : sémantique et mathématiques font-elles bon ménage ? Quels sont les conflits inhérents à la parole et au signe ? Le « Les contacts mathématiques » développe une réponse possible.
Différents, axés sur les retournements d'image et de sens se présentent « Les improbables » et le « Spectrophone » où les « Holophrases » se confortent aux « Conséquences du pq »
Les philologues s'amuseront avec les « Chevaux d'Argonide » ou comment à partir de mots inventés trouver une correspondance à notre langage verbal et construire un texte auquel il lui faut insuffler du sens in fine. Hé oui, le Poème se peut fabriquer et n'est pas exclusivement ou essentiellement l'apanage d'une résultante strictement émotionnelle !
La Symbolique ! « L'aigle, le coq et le hibou » et déjà cité « Le Crapaud » où le Beau et le Laid sous l'apparence croisent le verbe avec l'ironie et le sarcasme.
La Pédagogie ! La méthode AREC vous est offerte : elle a fait ses preuves et- continue de les donner, notamment pour tous ceux qui préparent des examens ou des concours, ou tout simplement ceux qui veulent approfondir leur propre écriture et se débarrasser des sempiternels clichés dont est truffée notre Poétique.
Votre intérêt se porte sur les « Contes pour enfants, soit ! Vous y trouverez votre {compte} en lisant « Cléo la poupée de porcelaine » « Fleur de Cacao » « La péniche bleue ».
Les Animaux grâce à son « Bestiaire » « Le cheval et le chien » « Le zoo de Zoé » « Waldo »
La Géographie et les fantaisies du voyage « En passant par la Tchéquie » pour ensuite vous évader en Egypte « Alexandrie » ou le Maroc « Kantaoui »
La Mer « Chants d'échanson »
Pour les amateurs de Biographie (pour ceux qui s'intéressent à l'auteur) la trouverez- vous en partie dans « Bébert » puis, plus réflexive dans « Journal de Poème »
La Loufoquerie dans « A Croque Bulle » « Le poémophone » « le Croqu'poèmes »
Le Fantastique en parcourant « Galaxia »
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THEATRE
D'Idées
Toute la drôlerie la fantaisie, l'humour la philosophie et la métaphysique sont condensées dans les « Convergences ».
Ubuesque : portée à son paroxysme dans « Nenette »
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Ainsi le Poème crée son espace magique que sa lecture agite par son propre souffle au fil des pages ou au gré de l'humeur et de ses silences qu'elle impose ou que le texte suggère comme autant de méditations, autant de repos. Ainsi le Poème devient aussi bien pour son géniteur que pour son lecteur un outil d'investigation de l'âme humaine.
Le poème est vibration dans la matérialité silencieuse de l'instant où tout se joue, au cœur du recueillement de l'esprit qui ouvre son réceptacle à la lumière et à l'eau. Le poème est prière, il est rituel, renouement du merveilleux aux aspirations humaines.
La poésie ne s'intéresse pas qu'à la carnation des mots, mais aussi à leur inhérente logique et à la sémantique sans omettre la stylistique, la métaphore et la philosophie. Qu'est un poème dénué de ses points d'ancrage intellectuels, spirituels et charnels ?
Indéfini, infini, toujours en mouvement malgré sa fixité matérielle, ancré dans l'immédiat présent, le poème est source d'eau vive pour le cœur et pour l'esprit. Il est communion au sein du souffle vital qu'il consacre. Il en est la condensation et le parfum, l'essence et la subtile volatilité. Préscience, marque de réflexion, trace d'écriture, empreinte intellectuelle, il est sillon de vie, il en est sa perpétuation, son écho. Il est l'enzyme de la conscience humaine, l'once d'or de lui-même, commun à tous les arts pour, aussitôt exprimé, devenir le substrat universel.
La poésie est un autel, le poème son corps, le poète son officiant tel le prêtre du Logos.
Jean Pierre PAYEN
10/7/2016
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