La Christocratie ou La Révolution du XXI ème siècle
Edité, non diffusé, cet essai d'Avril 2002, traite de l' Extrémisme, dont celui dit "musulman" et des moyens à se donner pour y remédier: la Révolution de 1789 n'est toujours pas achevée.
Si intéressé par le sujet, adressez votre demande gracieuse sous pdf personnalisé en précisant le titre à : jeanpierre.payen@gmail.com
La Christocratie
Ou
la Révolution du XXI ème siècle
Jean Pierre PAYEN
Préambule
La seule réponse possible face aux menaces larvées de l'extrémisme musulman
qui émergent en notre asile de France et en notre terre d'Europe semble être la Christocratie.
Elle semble être la seule démarche qui vaille pour renforcer les liens d'amour qui doivent unir les êtres dans la société humaine.
Introduction
Réponse aux e-mails dénonçant les dangers de l'extrémisme.
Le 26 Avril 2002
Madame, Monsieur
Face à l'impossibilité de vous contacter et de répondre à votre e-mail via votre serveur, ci joint ma réponse à vos préoccupations politiques.
Dimanche je suis allé voter. Ne pensez-vous pas qu'il faille expliquer l'importance du vote dans notre Démocratie et insister sur la nécessité d'y participer dans une République où l'interdépendance des groupes sociaux est forte, faute de quoi la cohésion s'érode et laisse place à l'apathie: véritable faille dans laquelle l'extrémisme s'engouffre.
L'inquiétude générale me semble être l'expression de ce dernier vote.
La France est malade; la Démocratie ronfle sous le talon de l'anarchie naissante. Il faut la rassurer sur son état comme tous les malades et commencer par l' informer, puis lui expliquer pour enfin projeter et semer de l'espérance.
Les médias ont leur grande part de responsabilité en se faisant l'écho journalier du catastrophisme sans le contrebalancer par de l'explication et de l'information. Aussi se doivent-ils, désormais, d'alimenter le discours et ses débats contradictoires:
Sur l'insécurité:
Il est temps d'établir des comparatifs France/Europe et France /Amérique sur le taux de criminalité/population - taux de criminalité/chômage - taux de criminalité / catégories socioprofessionnelles - taux de criminalité / immigration et d'établir l'équation probable entre " pauvreté + chômage = criminalité "
Sur l'immigration:
Expliquer la nécessité des flux migratoires / taux de fécondité national et la régénération indispensable de nos couches sociales tant au niveau des mœurs qu'au niveau de la physiologie.
Sur la religion:
Trois religions monothéistes ayant trois noms différents pour un même Dieu!
Sur le sens du mot République:
Avec la nécessaire séparation de l'Eglise et de l'Etat.
Sur l'Economie:
Le travail produit de la richesse et la richesse engendre la richesse. La vision mécaniste et organique du partage du temps de travail est une gigantesque erreur. Pour ne l'avoir pas compris nous risquons de le payer très cher car cette donnée vient d'apporter une somme de frustrations sociales considérable.
Sur la Politique:
La nécessité de l'Europe et les structures possibles ( fédérales ou confédérales : à l'Américaine ou à l'Européenne restent à définir)
Quant à la Presse, celle ci a un rôle important à jouer. Si elle sait écouter, elle doit savoir informer et expliquer avec une grande honnêteté intellectuelle. A son tour de rétablir l'équilibre de la réflexion au-delà de la passion.
Amitiés.
Jean Pierre Payen.
P.S
1) Au lendemain des élections présidentielles
Que penser des images transmises à la télévision par ceux ou celles qui ont perdu leur champion. L'injure, le fiel, la mauvaise foi, la menace, l'opprobre ne sont pas des arguments et ne peuvent provoquer l'adhésion. Le rejet en est la conséquence; avant et après l'élection.
Un programme ( fruit temporaire d'une idéologie) ne saurait être un tissu d'invectives ou de critiques négatives à l'égard de ses adversaires. Martine Aubry devrait en tenir compte par respect pour ses électeurs.
2) Les législatives
Le député représente les besoins vécus et ressentis des citoyens d'une région ou d'un groupement de localités géographiques donné; et non le tremplin à la défense d'un idéal politique détaché de toute réalité locale, source d'incompréhension et nutriment de l'absentéisme. L'intérêt particulier transgresse et méprise les intérêts locaux. Nul n'a que faire de celui qui représente que lui même. La représentativité est question de respiration, d'humeur, de vécu intime, de secrets partagés, d'influences occultes, de connaissances réelles nouées avec ceux qui, dans un groupe, une commune, une région ou une nation, vous donnent la charge redoutable en même temps que leur confiance, de démarcher, de parler, d'entreprendre pour eux-mêmes et les intérêts collectifs qu'ils représentent. Aussi la Loi doit elle proscrire et interdire tout "parachutage" à des fins purement électoralistes, car non légitimé de fait. D'aucuns reconnaîtront que nous sommes gavés à l'écœurement de toutes ces vieilles et sempiternelles idéologies dont les échecs ne sont plus à démontrer, représentées par ces intellectuels sur le déclin qui n'en font jamais que leur métier.
Lettre à Alain
Le 28 Décembre 2005
En tant qu'élu et membre d'un parti politique encore sous l'influence du parti « socialo-libéral » français tu portes une lourde responsabilité, qui ne cessera de croître si tu n'agis pas en relançant le débat sur la réforme du droit de la propriété foncière, industrielle et privée par le renforcement du droit d'association, le droit de contrôle et le droit de participation, ainsi que par le transfert du droit du sol à la Commune, qui en assurera la gestion.
Par l'essai sur la « Christocratie » je tente d'attirer l'attention sur le lien qui existe entre le désarroi social et la politique néo-bourgeoise actuelle qui en est la matrice directe. A mon sentiment ton Parti est seul susceptible de peser sur un débat constructif pour un avenir dont tu peux en en être le moteur pertinent.
Laisser le débat d'idées en l'état zéro est un crime. Nicolas Sarkosy est l'ultime rempart à Jean Marie Le Pen. Rempart dont chacun peut en deviner les dangers pour les libertés publiques dans une démocratie amoindrie et autoritaire. Redonner le mouvement aux débats d'idées sociales, relancer la mécanique politique pour asseoir l'influence d'un parti, ouvrir un chemin et rendre visible la lumière de l'espérance sont des tâches qui t 'incombent.
Tu sais bien que tous les maux actuels proviennent en ligne directe du droit de la propriété immobilière privée. Comment un salarié peut-il conserver son logement avec les loyers actuels ? Les prélèvements fonciers avec la décentralisation plongent en des hausses vertigineuses et poussent les petits propriétaires vers la spéculation pour sauvegarder leurs acquis de l'épargne. Les collectivités locales par la force mécanique du système alignent leurs défenses sur celles pratiquées par le capitalisme sauvage.
Il est temps de « pauser » la tête, de s'armer de courage et de réclamer la grande réforme du droit de la propriété, tant pour les petits porteurs d'actions, que pour les salariés des usines et le logement du citoyen.
Les Français n'ont pas dit « non » à l'Europe, ils ont dit « non » à l'Europe de la propriété foncière, non au libéralisme tout azimut, à la spoliation des services publics, aux prérogatives des nantis de tout bord qui se cachent derrière la muraille du droit des contrats de tout poil.
Avec une démographie galopante, le monde politique se verra de plus en plus confronté à la gestion du sol et de la terre : sol communal et terre cultivable pour pérenniser le lien social et amoindrir les coûts de l'utilisation et de production de l'énergie, l'ensemble lié à la sauvegarde de l'habitat et à la protection de l'environnement.
Toutes les guerres ont eu pour prétexte l'espace vital sous le déguisement des annexions, des mariages de raison et des alliances de pouvoir. Or, le découpage et le dépeçage, avec les accaparements ne furent jamais que le lot des désirs bourgeois et de l'immobilisation aristocratique.
Aujourd'hui, le péage autoroutier remplace l'octroi ; la taille et la gabelle ont pour surnom l'impôt et la T.V.A, et le surcot s'appelle l'avocat, avec lesquels s'escriment et s'expriment, les chevaliers d'industrie, l'absolutisme de l'élu, la députation de la noblesse d'hier, l'allégeance aux ministères divers avec vassaux et suzerains d'administrations multiples de la féodalité du XXI éme siècle.
Pour vivre, il faudra un minimum de « communisme » pour cohérer les groupes sociaux. Et ce terme est mal choisi, il est devenu ambigu tant l'appropriation collective des outils de production a montré sa faillite dans les pays de l'Est qui l'ont tentée. Il vaut mieux parler de « communalisme » et de « communalité » .
En cela le parti communiste actuel possède une longueur d'avance sur ses confrères tant dans la pratique que dans les idées. Aussi en cela il est le seul parti constitué pour couper les ailes de l'extrémisme sachant que seules les vraies solutions conduisent seules aux seules vraies ré-volutions et non à ces fausses révoltes qui ne sont que des tentatives de sauvegarder des avancées sociales partisanes, sectaires et sectorielles qui inéluctablement mènent au corporatisme social.
Plus rien ne sert à descendre dans la rue. Il faut agir au niveau de l'idéologie, immobiliser les groupes et non les masses sur le seul plan de la dialectique avec pour but de faire agir, inter-réagir et induire une volonté politique globale dans le cadre d'une vision idéologique.
Redonner à l'homme politique toute la dimension du vœu démocratique redevient une nécessité. Il faut agir en réformant le système de l'intérieur, et le seul moyen sera la révolution foncière, qui dans sa force et sa dimension aspirera le plus grand nombre pour un partage équitable de sa sphère d'évolution vitale entraînant toutes les réformes susceptibles d'asseoir la tranquillité de l'individu dans son environnement social.
Arnaud de Montebourg et François Bayrou semblent avoir compris les enjeux actuels de la politique. S'ils étaient suivis, ils façonneraient à eux seuls le bipartisme à l'américaine. L'un se bat contre le monolithisme intellectuel qui étouffe l'opinion et se prévaut des valeurs morales. Républicain dans l'âme, il souhaite incarner une France somme toute gaullienne dans sa transcendance désirée universelle. L'autre, se bat sur un plan comptable, tant économique que politique, avec un avant goût du conservatisme à la française, plus soucieuse de l'équilibre des forces en présence que du progrès démocratique. L'un, par l'encadrement institutionnel et fiscal, veut amener le groupe au partage, contraindre les plus riches à donner pour les plus démunis. L'autre, plus libéral se soucie de l'encadrement des acteurs économiques, prêche pour plus de souplesse pour un enrichissement plus durable et plus stable d'une élite bourgeoise, avec pour lucarne « l'individu » et non le groupe. Or, entre ces deux antagonismes, l'être veut être reconnu comme une individualité sociale, certes, mais agissant dans un groupe par rapport auquel il se définit moralement et se définit socialement, tant les intérêts du groupe d'appartenance sont distincts des autres groupes. Et, cette dimension sociologique de la Politique n'est intégrée nulle part, à peine dans le parti libéral.
Mais ni l'un, ni l'autre, actuellement ne saurait endiguer cette formidable montée en puissance des frustrations de la représentation politique nationale. L'effacement du Parti communiste, ( malgré le récent revirement de se détacher du P.S, qui loin de le sauver-malgré sa sauvegarde de représentativité à l'Assemblée Nationale- l'a congloméré dans l'incapacité à défendre les plus démunis) entraîne un déséquilibre des forces démocratiques, qui, par le déchaînement des passions laisse entrevoir une réalité de l'anarchie et sa récupération par les extrémismes. Le P.C a perdu ses marques idéologiques (conséquence de l'Histoire) alors même qu'elles avaient contribué à son essor. Et parce qu'il s'est retrouvé, quelles qu'en soient les causes, internes ou historiques, incapable de relancer le débat idéologique, il a été marginalisé par ceux là même qui portaient en lui toutes leurs espérances de reconnaissance et de mieux être.
De plus cette montée du mécontentement est accélérée, ( dans le cadre étroit de l'insuffisance des ressources des ménages dû à un manque de richesse généré par une insuffisance de production lui-même amorcé sous la pression de syndicats par le maintien des salaires par un resserrement des heures travaillées, qui amènent par ricochet les délocalisations partielles, et la non adaptation des besoins du marché de l'emploi par rapport à la demande) par le galop démographique et le flux de la jeunesse qui pousse un jusant né du papy-boom en pré-retraite et qui demain, déjà aujourd'hui, se retrouve à la retraite.
Et ce galop démographique, avec le désengagement de l'Etat qui amène les collectivités locales à dégager des ressources financières, pose la délicate question du foncier. Maints « sdf » qui traditionnellement semble être de gauche, portent en eux le poids du vice du système. Aussi le P.C est-il le seul parti à pouvoir repenser le système dans son intégralité. Re-évolution est une nouvelle révolution, un nouveau tour de sphère, une néo-évolution. La révolution française, n'est toujours pas achevée. C'est pourtant Elle qui avait posé le délicat problème du foncier face à une aristocratie possédante placée sous le regard envieux d'une bourgeoisie revancharde. Le P.C doit relancer le débat foncier source d'inégalités donc de misères et en résonance, cause de révoltes.
Qui, sont actuellement les possédants du marché ?
La commune, par sa règle institutionnelle est la mieux placée pour débattre. Le droit communal est uni au droit de propriété. De manière sporadique la commune fait valoir son droit, souvent de façon maladroite, injuste et brutale par le biais des expropriations. Or c'est bien la Commune avec son droit de préemption qui se retrouve posséder la plus grande capacité à créer de la réserve foncière. Qu'attend-elle pour créer des contrats mixtes et promouvoir l'établissement de logements, par exemple pour les sdf, r-m-istes et smicards, qui, dans le cadre de projets et de contrats collectifs créeraient leur propre résidence ou y participeraient, ou récupéreraient à montant de loyer égal une part équivalente de propriété. Il ne s'agit pas de supprimer le droit de propriété, mais de l'aménager dans un nouveau cadre institutionnel qui serait celui de la Commune.
Le problème n'est pas de savoir qui est propriétaire de la terre -de toute évidence et en toute logique, elle n'appartient et n'appartiendra jamais qu'à elle-même mais, avec l'augmentation de population, comment gérer « l'espace terre »? Il faut distinguer dans le droit de propriété, le droit de l'aménagement foncier dont le rôle est de constituer pour le seul bien des groupes sociaux la répartition du sol en fonction des usages. Ceci par l'unique biais de l'administration communale, seule gérante et garante de l'emprise humaine au sol.
Confronté au chômage et à la baisse de revenus, le petit propriétaire est amené à se séparer de son bien donc de spéculer pour récupérer des ressources ou thésauriser. Combiné au problème de l'emploi et des ressources, celui de survivre incite le consommateur, à se réfugier dans le locatif quand il a vendu son patrimoine foncier, ou à acquérir un bien pour échapper à la pratique haussière du locatif pour récupérer à terme une ressource immobilisée. Et dans ce jeu de chasse-neige, renchérit par le biais du recours encouragé, de gré ou de force, au crédit systématisé, les individus créent eux-mêmes le mouvement spéculatif dont ils sont, pour les plus faibles, tour à tour les acteurs et les victimes.
La pression foncière, la spéculation foncière, la spéculation locative dérèglent un marché lui-même activé par un essor démographique non endigué et un désajustement du marché de l'emploi qui est son comburant. Aussi, le seul moyen de calmer le jeu, est l'intervention d'une entité extérieure aux motivations du marché, régulatrice et aménageuse du sol : à savoir la Commune.
Regards
Nous sommes tous en qualité de citoyen pris dans la nasse d'un système où domine le jeu économique et social: le choix est l'adhésion ou la marginalisation.
L'impuissance relative des hommes politiques est issue d'une confusion entre le général et le particulier. L'homme politique est une image du désir à un instant "t": il ne peut être le reflet permanent d'une situation ou d'un état ou voire d'une idéologie si non il interdirait le mouvement, l'évolution et l'adaptation.
Le citoyen veut l'intervention du politique dans sa vie quotidienne or on ne peut faire une loi (générale) pour satisfaire un souhait, un désir ou une exigence particulière. Cette impuissance constatée, ce divorce entre le politique et le citoyen provient de la confusion de l'agir immédiat et spectaculaire du quotidien et l'agir laborieux, lent et fastidieux du législatif: ce décalage est la source du divorce.
Aussi la Politique doit elle puiser son omni-puissance dans le réservoir d'une idéologie sans cesse renouvelée par le débat, et fournir l'occasion d'un discours en référence à une pensée discursive et pédagogique toute en harmonie et en écho aux préoccupations, aux aspirations et aux demandes des citoyens.
La désaffection apparente pour l'événement politique que constitue une élection doit être la raison de réfléchir à un agir plus pragmatique et qui existe sur le terrain en dehors de toute appartenance ou en dehors à toute référence d'idéologie politique et qui s'apparente au politique: sa différence est dans le vouloir de l'obtention immédiate d'une satisfaction. Et celle ci se réalise souvent par le biais du phénomène associatif sous toutes ses formes.
Cette pression, cette action et cette démarche de l'associatif est l'essence même du pouvoir politique de groupe des citoyens, en dehors de toute idéologie. Il vise à l'obtention de moyens pour assouvir une exigence ou réaliser une volonté qui tend à satisfaire le plus grand nombre.
Quand l'intérêt d'un groupe se heurte à une exigence générale contraire découlant du simple vouloir politique (qui n'est pas forcément du réalisme politique) on débouche sur le conflit et très souvent la force sur laquelle s'appuie le Droit impose le point de vue du gouvernant élu détenteur d' un mandat à terme.
Ce mandat est source d'incompréhension et est également à l'origine du divorce entre le citoyen et le jeu politique.
Chacun, dans son foyer ou dans sa famille est confronté, dans le cadre du travail, aux exigences de groupes de réalisation sous la tutelle de nécessités et de directives de commandement, et contraint en conséquence, au déterminisme économique des lois du marché et de la finance. La sanction en cas de défaillance ,à défaut d'être immédiate ,est souvent rapide: perte de marché, restructuration, licenciements, dépôt de bilan, désorganisation sociale. Le parti communiste en a fait la découverte et l'expérience en Juin 2002.
Pour qu'il y ait équité, il faudrait une sanction ou une remise en jeu des mandats électoraux sur l'initiative de groupes de contrôle civil. Sans aménagement, ou règles pré-écrites, cela mènerait rapidement à la paralysie et à l'anarchie. Le contraire de ce qui est souhaité serait vite réalisé. A sa propre initiative, Jacques Chirac a eu le courage de dissoudre l'assemblée nationale et provoquer de nouvelles élections. Aménager une solution partielle serait ouvrir la porte à tous les abus et tout type de malentendus. Raccourcir la durée des mandats fait partie des solutions envisageables sans pour autant tomber dans l'excès de la politisation de la vie civile à outrance et autoriserait la globalisation du mode électoraliste ,y compris au sein des Entreprises, sans créer de divorce entre le citoyen et les autorités de tutelle sous laquelle il se place et pour laquelle il vote; donc qu'il appelle de ses propres vœux.
Entre le citoyen et le groupement associatif il manque un échelon de représentativité. De même entre l'homme politique élu (marquant son appartenance à une idéologie) et le citoyen il manque un échelon qui correspond à l'assemblée générale annuelle dans l'entreprise où les comptes sont rendus par les rapporteurs et pendant laquelle le mandat du président est renouvelé ou récusé. Il serait donc logique par analogie que le député chaque année puisse rendre compte à une assemblée élective représentative du corps électoral ayant nommé son représentant. Cela suppose, après le vote au bulletin secret ,la constitution d'un organe électif de contrôle des élus par un vote public au sein de chaque appartenance politique non ouvert aux militants.
Les dénominations politiques
Gauche, droite, centre, extrêmes sont des représentations mentales de notre éducation scolaire et géométrique: elles n'ont de sens que sur un graphique: système plat, désuet, représentant mal la complexité de la réalité des idées et de leur mouvance amalgamée aux opinions et aux croyances. De plus elles sont fonction de la place des députés dans l'hémicycle. Et si on leur offrait des arènes circulaires, et pour les joutes oratoires, et pour changer leurs dénominations. Il serait temps der s'entendre sur les tendances démocrates (qui donnent la parole au peuple) et les tendances républicaines (qui privilégient l'élite) ce qui obligerait le no man's land centriste de se positionner, et les extrêmes de se fondre dans la masse pour ne plus effrayer.
La gauche classique: a la prétention de penser au lieu et place du citoyen et pour lui satisfaire son bien être particulier et lui prouver son bon cœur n'hésite pas à ouvrir le budget qui est à l'appartenance de tous quitte s'il le faut à sacrifier à la sécurité intérieure et extérieure. Le refus de l'arme nucléaire puis ensuite la renonciation aux essais en sont une preuve, tout comme son incapacité à désarmer l'Allemagne après 1919.
La droite classique: n'a pas renoncé à l'idéal petit bourgeois, se basant toujours sur des rapports de force pour faire valoir les intérêts mercantiles de quelques groupes au détriment de la masse. La Bourse en est un excellent exemple.
Le centre: à force de compromis et de grands écarts a mal entre les jambes et peine à marcher
L'extrême: le fruit de l'incapacité des dirigeants politiques à animer sereinement et sainement la vie politique.
Gaulliste, marxiste, nihiliste, anarchiste ont, dans l'expression de leur propre dénomination, l'avantage d'être plus clair et de débusquer les menteurs, les tricheurs, les tièdes, les indifférents, les rebelles. L'idéologie peut tenter une représentation dissociant l'adhérent et le non adhérent tout en laissant la possibilité d'un choix syncrétique qui échappe au dualisme, au manichéisme et à tout type de récupération s'il procède non plus d'une idéologie mais d'une réflexion sur l'humain c'est à dire d'un humanisme.
Aussi l' idéologie est-elle le fruit sec de la réflexion tandis que l' humanisme est le fruit du " vivant complexe " et de sa charge positive d'amour à vouloir vivre en société.
Actuels
L'intérêt général doit-il primer l'intérêt particulier?
L'intérêt général est de veiller à ne pas étouffer l'intérêt particulier source permanent de conflits.
L'intérêt particulier ne peut être satisfait s'il nuit au plus grand nombre . Conciliation, dialogue ,harmonisation des points de vue, prime au bon sens, respect des nécessités, compensation, respect du meilleur environnement psychologique ,géographique, financier, etc... doivent dans le respect de chacun aboutir à une solution humaniste avant que ne prime le recours à la force qui épaule le Droit.
Les comités de quartier.
Ne se conçoivent qu'en dehors de toute représentation ou manifestation d'adhérence à une idéologie politique (qui vise à la prise du pouvoir) et sont l'expression du pouvoir d'association de citoyens visant à satisfaire dans la cité des intérêts communs. A cet égard ils ont un droit de représentation de fait pour l'instant et temporaire au sein du conseil municipal, et seront dotés du droit de vote pour les questions qui les concernent en propre.
L'association
Elle se conçoit dans la cité comme cadre temporaire d'un groupe de citoyens ayant un intérêt commun non mercantile pour l'obtention d'un droit d'utilité publique: sécurité, tranquillité, esthétique et décoration en façade architecturale, commodité d'accès et de circulation des piétons, facilité de stationnement des véhicules tout type , respect des normes de pollution sonore, acoustique, lumineuse, atmosphérique. Elle sera demain l'un des piliers de la vie politique et doit être incluse dans cette même vie politique de la cité ,de la Région et de l'Etat, au niveau intérieur et économique, mais aussi dans le cadre de la politique extérieure par le biais et le fait de l'Allant humanitaire.
Il faut que cesse la quête aux subventions, qui n'est rien d'autre que le détournement de l'impôt. La commune, la région, l'Etat doivent assumer leurs responsabilités respectives: soit par la création d'entités qu'ils structurent, financent et dirigent sous le contrôle de leurs administrés, soit en laissant la part belle à l'initiative privée et à sa propre recherche de financement par le biais de jeux, de concours divers, de loteries et de publicités ou démarchages commerciaux en tout genre, le système de la quête étant exclue pour des raisons de tranquillité publique.
La religion
Dieu ne saurait disparaître. L'homme crée ou génère par instinct ses propres croyances. La croyance tire à elle l'espérance elle-même porteuse d'action. Tuer Dieu est par essence le ressusciter. Il est indéfectible ontologiquement. Il est l'âme de l'Homme.
L'être n'est pas rationnel. De l'enfant à l'homme de sciences, nos démarches sont établies sur une "croyance" en quelque chose ou quelqu'un dont l'attrait nous intime l'adhésion et confère son autorité au travers d'un modèle ou d'un système que celui ci soit religieux, économico-social, ou politique.
La croyance, l'instinct de survie, la volonté de puissance ou vouloir démiurgique, conditionnent tout l'être, et notre nécessaire liberté agit sur l'un ou l'autre de ces différents aspects arbitraires dont nous sommes détenteurs pour les corriger ou les perfectionner.
Cette croyance originelle peut être scindée artificiellement en ses caractéristiques que sont le corps et l'esprit où nous pouvons distinguer divers degrés et diverses matières. Ainsi la croyance religieuse d'où découle une morale, la croyance économique d'où émane une éthique de l'action, une croyance sociale ou s'établit un rapport de force amical ou non entre l'individu et le groupe ,une croyance politique où à nos désirs personnels va correspondre une représentation politique, chacune de ses croyances s'interpénétrant et se fécondant mutuellement.
D'entre toutes les religions, il y a celles qui sont révélées (christianisme, islamisme, judaïsme ), celles qui sont représentées ou totemisée (Incas ,animisme, hindouisme) , d'autres qui sont induites par une sagesse élaborée par l'homme ( Bouddha, Confucius ) .
L'intermédiation est réalisée soit par un chaman, soit un sage, soit une parole déposée.
Dans la religion révélée, une place à part est à remettre au christianisme, seule religion dont la parole s'est faite chair, et dont le verbe s'est fait Christ; seule religion où la morale prône le respect de la femme et la libération de l'esclave, seule religion où l'acte guerrier sanguinaire et vengeur n'est pas élevé à la dignité d'héroïsme. Aussi par ces qualités intrinsèques sommes nous fondés à qualifier cette religion d'essence supérieure à toutes les autres et qu'elle seule est susceptible d'être en conséquence digne d'adhérence totale. Elle seule est véritablement matricielle et matriciante.
Quelle différence entre Mahomet et Jeanne d'Arc ? Tous deux ont entendu des voix. En ce qui concerne l'amour charnel, dans la religion de Jésus Christ, il n'y a pas de condamnation de l'homosexualité. Et dans une loi d'amour, ceci revêt toute son importance quand on s'aperçoit que les rapports hommes femmes se féminisent de plus en plus. Il n'y a pas davantage condamnation de la prostituée ou des voleurs. Christ sait très bien que la nature humaine est telle, qu'il est difficile de demander aux gens de se changer. C'est pour cette raison que sans autre insistance que celle de la douceur il recommande "allez et ne péchez plus".
Dans le Coran et la Thora nous avons affaire à un Dieu révélé qui est un Dieu vengeur. Cela suffit à soi seul à justifier la non reconnaissance d'un divin plus qu'hypothétique. Dieu nous a laissés libre à son image de création. Il ne pourrait venir se fâcher de l'utilisation de notre propre liberté. Nous nous punissons nous même. Il n'a rien à voir la dedans. Pourquoi se vengerait -il d'une créature qu'il a voulue libre.
Dans l'une des religions les âmes sont toujours en attente de la venue d'un Messie, dans l'autre d'une accession possible au Paradis. Pour Christ, le Paradis est aussi sur Terre et essentiellement dans le cœur de l'Homme, organe d'union de la chair et de l'esprit. Quant à la résurrection, il est question d'un corps de lumière.
Le Coran, la parole puis le livre a été aussi important pour les musulmans que le Christ pour les chrétiens et ensuite le catholicisme. Tous deux étaient, et sont encore, peu ou prou, une force de cohésion des sociétés humaines. Il est le ciment qui lie la somme des briques dans un mur. Dans les premiers âges, et plus encore au Moyen Age, la Religion, en dehors de l'usage de la force physique brutale était le seul moyen verbal et spirituel de fédérer et de cohérer les forces vives d'une société en devenir de nation, pour quelque pays où elle prit ses racines.
Chaque religion fut pour chaque type de société un langage commun, une normalisation de règles et de rituels de vie commune, une dévotion qui tirait l'individu au dehors de lui-même. Entre le Coran, la loi de Moise, et le christianisme, à y regarder de prés, il n'y a guère de différence de nature. Tout y est rédigé en termes de structure socio-économiques de l'hygiène au prêt d'argent, de l'alimentaire aux règles de conduite familiale, du sens de la justice à celui de la pérennisation sociale, familiale, tribale ou clanique.
Il y a lieu toutefois de remarquer une différence profonde entre le statut social de l'évangile et le statut ecclésial de la hiérarchie. Si les Evangiles ont une dimension politique incontestable, seuls ceux ci ne parlent pas de la politique, contrairement à ses deux consœurs.
Il a fallu attendre le vingtième siècle pour séparer le temporel du spirituel et rendre la vie politique à la laïcité. Le culte et le politique ne saurait faire bon ménage. Conduire une attitude personnelle ne saurait s'établir à l'insu du comportement collectif réclamé par la sociabilisation des masses.
Le problème de l'intégration est le heurt et le forçage des clivages d'une morale à une autre acquise pour des groupes sociaux au travers l'alimentation spirituelle de religions différentes .Notre vie sociale est devenue la mouvance de repères parmi des stratifications humaines dont les comportements sont les réflexes d'anciennes pratiques acquises au travers des cultures diverses, tout à coup confronté à un modèle imposé par la nature politique d'une laïcité elle-même acquise après de vertigineux combats.
Aussi l'intégration demande telle un ré-apprentissage de la vie intellectuelle morale et religieuse que de toute façon nous ne saurions jamais imposer. La religion est un choix personnel. Sauf celui de dissocier le spirituel du temporel qui dans nos sociétés dites évoluées fut le fruit d'un combat.? Et ce combat est à reprendre pour refondre une société laïque avec des règles communes.
Dans le Coran, la Thora et les Evangiles, il existe des règles morales communes. Et nous accorderons que dans les évangiles, la loi d'amour et l'importance accordée au pardon, sont préexistantes aux deux autres religions. Un dieu unique et des rituels différenciés. Un dieu unique et une prééminence concédée plus forte d'un côte que de l'autre à la règle d'amour. Quant aux caractères du dieu unique, nous avons d'un côté un dieu méchant, un dieu sévère qui sanctionne; de l'autre un dieu rédempteur, un dieu qui pardonne, un dieu qui aime. Et dont la seule loi, la loi universelle est celle de l'amour.
Si nous avons affaire à un dieu unique, comment se fait -il qu'il puisse avoir différents langages au travers ses différents prophètes. Comment se fait-il qu'entre les préceptes édictés par Moïse et ceux tenus par Mahomet et notamment dans le célèbre décalogue où il est dit "tu ne tueras point" alors que Mahomet fait appel à la punition, à la vengeance, à la guerre et à la mise à mort de l'ennemi. Comment se peut-il que les prêtres de l'une lancent des fatwas tandis que d' autres recommandent "aimez vous comme je vous ai aimé. Pardonnez et il vous sera remis"? Pouvons nous admettre qu'une guerre soit sainte? que le crime et la barbarie soient saints? Dans une religion monothéiste, ne sommes nous pas tous, des enfants de dieu et des fils de dieu?
Quoiqu'il en soit nous devons accepter les faits sociaux tels qu'ils se présentent à nous, société française: Les enfants de l'immigration ont colporté leurs us et coutumes d'autres pays et régions du monde avec dans leurs bagages leurs croyances religieuses. Dans un état démocratique, laïc et républicain on ne saurait extirper les croyances fondamentales des hommes qui sont les ressorts de leurs actions. Toutefois, l'assimilation demande le respect des coutumes du pays qui reçoit. Donc, les croyances doivent se modeler pour respecter les coutumes de l'accueillant. Elles doivent demeurer des préoccupations personnelles et morales même incluses dans des actions civiles, dans le respect strict de nos lois. Il y va de notre stabilité, de notre cohésion et de notre avenir. Le contraire serait folie, exclusion et guerre civile avec son lot d'extrémisme et de barbarie accompagnés d' un net recul des consciences dans la seule voie possible, laïque et démocratique.
A ce titre la démocratie doit intégrer dans sa constitution les règles morales essentielles à notre survie ainsi que celles prônant l'égalité de chacun devant la loi, l'éducation, la formation, le logement, le service civil, l'aide à trouver un travail, le respect, la dignité, confirmant très haut et très fort que le genre humain est l'union de l'homme et de la femme à égalité de droits personnels, individuels, économiques, politiques, sociaux et familiaux.
La démocratie ayant assimilé dans sa constitution, ses structures sociales et politiques, les plus hautes vertus du christianisme (dont l'amour le respect et la tolérance) doit proclamer pour verrouiller son pacte de stabilité: "l'homme à des droits égaux à ceux de la femme, la femme a des droits égaux à ceux de l'homme" et "chacun a droit à la libre décision de ses choix dans les règles communautaires, familiales, civiles, sociales, morales, religieuses, et a droit à leur respect ".
La religion est un élément de cohésion des peuples et de déchirement entre les peuples. Et seule la référence démocratique pourra résoudre ce dilemme, car elle associe tous à tout.
Du racisme
Le Petit Robert: "Théorie de la hiérarchie des races, qui conclut à la nécessité de préserver la race dite supérieure de tout croisement, et à son droit de dominer les autres".
Tant que l'on parlera, écrira, admettra des notions de races il y aura des actes de racisme. Combattre ces actes ne suffit pas, il faut combattre la théorie et proclamer haut et fort qu'il n'existe qu'une seule race humaine. Dés lors les problèmes se déplaceront d'eux-mêmes pour ne revêtir que des propos d'intolérance, de manque d'éducation, de mauvaise formation, d'outrages, d'imbécillité, de bêtises. L'avantage: il n'y aura plus des groupes ethniques qui s'opposeront à d'autres, mais des ensembles sociaux peu ou pas homogènes d'où la notion même d'ethnie ne sera plus la référence.
Il faut cesser de parler ,d'entretenir et de financer le racisme. Trop exploitent l'incompréhension des hommes entre eux pour la seule vénalité de leurs actions hypocrites.
Il faut redonner à la notion et au vocable de race son authentique dimension ; celle de groupe vivant: biologiquement hiérarchisé dans les domaines différenciés de l' animal et de l'humain. "Race" égale "phylum": rien d'autre.
Sous le couvert de racisme, le problème posé est celui de l'acceptation par nos sociétés occidentales, des mœurs musulmanes. Les accepter telles quelles c'est accepter de modifier les nôtres (séparation des filles des garçons, choix du mari sans le consentement de la fille par les parents, chaperonner la femme par sa fratrie, etc...)et par conséquent ajuster nos lois sur leurs lois, donc faire le choix d'une régression sociale et renouer le religieux au politique.
Le vrai problème dans le faux problème du racisme est uniquement celui de l'intégration du monde musulman au notre. Et cela ne pourra se faire qu'au prix de leur sacrifice culturel partiel, et qu'avec sa participation à la vie politique, assuré de sa liberté d'expression politique ayant pour corollaire le droit de vote. Or accorder la liberté politique, c'est apporter la liberté tout court( choix de vie, droit de penser par soi même, accès à la culture sous toutes ses formes, et provoquer par récurrence la désolidarisation de ce bloc monolithique qu'est l'adhésion religio-politique. De plus la liberté politique oblige à la réflexion et à la décision, au pragmatisme et au réalisme, privilégie la vie d'ici en laissant dormir dans un coin du cœur la probabilité d'un au-delà et de son peut-être "meilleur".
Le droit de vote étant réservé aux ressortissants français, ou à ceux qui ont choisi la nationalité française car réunissant les conditions d'octroi et de reconnaissance souhaités, chaque immigré se doit de participer à la vie politique par l'octroi qui leur est consenti de l'avis consultatif.
L'islamisme:
Une revendication très forte de la part de peuples ayant soufferts de la colonisation et qui maintenant comptent récupérer une identité dont ils sont issus et qui n'est pas forcément le musulmanisme. Se cristallise en France autour du "hidjab" dont le port toléré serait la reconnaissance physique d'une identité différente de la nôtre, et dont le refus est la proclamation pour nous d'une laïcité qui est le résultat de séparations des pouvoirs spirituels et temporels, et donc du religieux. La démarche de l'un et de l'autre s'amalgame à l'arrière pensée de l'un et de l'autre: "tu ne coloniseras pas nos âmes par un Islam rampant car nous sommes chrétiens" contre "tu dois nous reconnaître socialement différent de toi car nous sommes musulmans et nous voulons témoigner de notre existence malgré nos souhaits d'intégration". Dialogue de sourds. Où sont la part de vérité, de pureté des intentions et le signe réel d'un refus d'agression? Nul n'interdit le port discret d'une main de Fatima autour du cou ou au poignet. Comment calmer ce jeu incendiaire de l'esprit qui masque le fond et la réalité sociale des problèmes de l'intégration si ce n'est par la simple acceptation de l'autre et le respect de son accueil.
Le voile islamique, la piscine, le carré musulman dans les cimetières, le lycée musulman, la préparation de l'Aïd-El-Kébir pour l'abattage des moutons, sont autant de questions qui amènent des réponses simples, car sous l'aspect d'une atteinte au principe du respect de la minorité, les réponses peuvent mener notre démocratie vers un retour sur le passé puis nous refaire basculer de la démocratie dans une théocratie qui ne serait peut-être pas celle escomptée par les adeptes des Frères musulmans. Malheureusement, nous aussi, avons su dans notre histoire, faire preuve d'une extrême férocité.
Que le privé s'occupe des affaires du privé et demeure dans la sphère du privé. Que le public, organise les affaires publiques et cerne les obligations des intérêts privés en les maintenant dans leur sphère d'élection. Car au voile islamique pourquoi ne pas opposer l'équerre franc-maçonne, au carré des musulmans le carré des apatrides, au jeûne musulman du ramadan le carême catholique (plus long et plus difficile).Céder sur ces principes anodins, quasi anecdotiques, c'est reconnaître et admettre l'intimité du religieux et du politique, c'est verser dans son propre verre le poison de la confusion des pouvoirs temporels et spirituels. C'est accepter la mithridatisation et entamer la sape du démocratique et du républicain. Car on ne peut prêter la chose publique à la jouissance qu'au travers d'intérêts publics à foi républicaine.
L'acharnement à vouloir imposer le voile islamique n'est-il pas le signe de cette autre volonté, d'une autre Volonté, d'imposer dans nos Etats de droit laïc, une autre souveraineté, d'une autre essence, dans laquelle nous ne saurions nous reconnaître et qui à la longue finirait par nous noyer puis nous dissoudre. Ces assauts successifs de demandes diverses n'amènent-ils pas implicitement la reconnaissance d'une culture politico-religieuse envers laquelle il est urgent de prendre des précautions de bienséance et de morale politique, telles les chartes de reconnaissance républicaine et de foi en nos institutions et respect de nos mœurs.
Certains courants dits modérés rapprochent leurs conception de la vie , de la nôtre. Toutefois, si la chrétienté reste à jamais marquée par les dérives du catholicisme en Espagne et en France, il n'en demeure pas moins vrai que les évangiles sont exempts de reproches et d'amoralités eu égard à la morale naturelle de l'existence humaine qu'est le respect de la vie biologique et spirituelle. De même ,l'islamisme est à jamais marqué, outre par les exactions des islamistes, par certains versets du Coran, favorisant la réaction et entretenant le recours à la stricte application de la parole divine. Ainsi l'écart d'attitude risque de se perpétuer quant à la position de la femme (sourate numéro 4) et le recours à la guerre "sainte", cette ritournelle du djihad, se figera telle une perpétuelle vengeance en plus de l'application de la charia selon laquelle les méfaits sont punis de ces sanctions physiques où pour couper la main l'on a recours au chirurgien, ce qui nous semble à nous civilisés du XXI éme siècle aux antipodes de la rédemption et du rachat. Quant à jeter des pierres sur la femme adultère ( pas pour l'homme, cet innocent) à notre époque de libération et de libéralisation sexuelle, nos routes seraient vite changées en paysages lunaires.
Des immigrés
L'immigration contrôlée, réglementée dans son flux et dans la satisfaction de nos besoins en ressources humaines, complémentaires, élitistes ou de base , est un facteur fécondant de dynamisme, un apport de richesses culturelles, un atout de souplesse et d'adaptation pour notre nation et son système d'intégration, qui jusqu'à aujourd'hui a toujours fait ses preuves, et dont il faut en reconnaître les actuels grincements au niveau de ses rouages administratifs, culturels, et sociaux.
L'immigration doit coïncider à une demande en main d'œuvre qualifiée non satisfaite, à défaut de notre part nationale , d'un manque ou d'un retard en formation professionnelle. Et tout immigré, avant de réunir les conditions nécessaires pour opter pour la nationalité française, et de bénéficier du regroupement familial, doit signer une charte de reconnaissance et de respect de nos institutions et y manifester de façon manuscrite en sa propre langue son désir d'intégration laïque. Sa formation sera rémunérée par retenue sur salaire, ou par subventions consulaires, et assurée par le biais du Fonds de formation de l'immigration sous le contrôle et sur le programme de l'Education Nationale. De même le réfugié politique qui devra être en mesure de fournir une prestation en contrepartie eu égard à ses qualités et ses spécialités déployées dans son pays d'origine. Idem pour l'immigration intra-européenne.
Les immigrés doivent partager notre idéal républicain sous peine de voir surgir un jour le spectre de très vieilles hantises ostracistes avec un retour obligé vers leur Etat ou leur Nation d'origine, pire, le bannissement et l'errance. Ils doivent respecter notre drapeau quitte à s'en draper tout en se souvenant de celui de leur origine s'ils en avaient un.
Nous vivons dans une République (chose publique) de régime démocratique dont les règles, les lois et les règlements sont édictés par des laïcs. La Religion, même si elle a des manifestations publiques qui ne troublent pas l'ordre républicain, est une affaire avant toute personnelle dont l'expression confessionnelle et la morale sont d'ordre privé qui ne doit pas par ailleurs troubler le comportement collectif du corps social. Sinon la réaction se traduirait par des heurts dont nous ne connaissons pas la violence potentielle. Nul ni personne, aucune association ni aucun pouvoir spirituel ou d'aucune autre espèce ne peut s'y soustraire sans modifier en profondeur les lois de la cohésion sociale.
Nos voisins belges, hollandais, danois, allemands, et maintenant italiens sont confrontés au même problème que le nôtre: comment absorber sans heurt et intégrer socialement cette vague déferlante d'immigration qui charroie dans ses eaux profondes tout un limon spirituel étranger au nôtre et qui entremêle nos mœurs sans les dissoudre mais trouble la tranquillité de nos cœurs.
Pour ce faire, comme toujours, de Sorbon à Ferry, l'éducation scolaire joue un rôle fédérateur et d'intégration d'une immense importance: elle est pierre de fondation, instrument d'équilibre, facteur d'harmonie.
Indépendamment du droit d'asile limité pour tout étranger menacé politiquement chez lui dans sa vie, les immigrés s' ils vivent chez nous doivent vivre avec nous et dans ce cas ils acceptent et respectent les mœurs de notre république comme nous respectons leurs droits individuels que nous leur octroyons de fait; ou ils n'acceptent pas, et dans ce cas ils quittent le territoire national et européen. C'est à l'immigré à partager nos mœurs et non le contraire bien que nous acceptions par commodité et facilité d'intégration qu'ils les partagent avec leurs semblables sans pour autant transgresser nos lois et règlements. De par le passé nous avons tenté, en vain, chez eux, d'imposer les nôtres comme beaucoup d'autres nations d'Europe. L' échec est dans les mémoires et nos manuels d'histoire.
Dés son entrée en France, l'immigré doit signer une charte de loyauté et de respect de nos mœurs. Dés qu'il satisfait aux obligations d'accès à la nationalité française, il prête serment de servir sa nouvelle patrie qui l'accueille et va le défendre dans ses droits, et renonce publiquement, s'il est musulman, à toute idée de "guerre sainte" ce qui est une ineptie de la langue et constitue l'aliénation du cœur à l'esprit.
Tant que l'émigré n'a pas opté pour une nationalité européenne (il faut proscrire la double nationalité car être d'ici et d'ailleurs incite à l'esprit de girouette)il ne peut participer aux lois et ne peut avoir qu'un avis consultatif. (Ce n'est que plus tard, s'il doit choisir la nationalité européenne, qu'il lui faudra choisir son pays d'accueil avec sa langue et sa fiscalité).
Dans les communes où ils vivent, de même, au sein de chaque conseil, sur ordre du jour, ils ont le droit en assemblée élective de donner un simple avis et doivent être consultés.
Il ne faut pas que se répètent ses aboiements et ses éternuements de l'Histoire où les massacres, les pogroms, les ghettos, les charniers, les nettoyages ethniques s'opèrent dans le plus grand mépris et au détriment de l'humain et de sa vocation à l'humanisme. Il ne faut plus que des inquisitions ou que des chasses, des ratonnades, des purifications s'organisent et se rationalisent pour de nos jours se systématiser. Il ne doit plus jamais se signer des traités de Lausanne du 24 juillet 1923 où des continents et des civilisations fondatrices de l'humanité s'échangèrent des émigrés:200 000 grecs contre 1 388 000 musulmans. Halte à la honte.
De l'Histoire
Elle est constituée depuis toujours par des rapports de force entre puissances organisatrices dont la mise en œuvre vise à la défense pour la vie et parfois la survie des groupes qu'elles traversent et portent parfois jusqu'au sacrifice. Gagnés peu à peu par la nécessité d'une spécialisation structurelle, ils ont pris appui sur les aptitudes et l'idiosyncrasie de chacun de ses membres, entérinant le fait que les hommes naissent inégaux en capacité, intelligence, désir et volonté, confiant leur sécurité au plus habile et au plus fort d'entre eux. Cette reconnaissance a induit et développé un égocentrisme d'instinct, où trouvèrent refuges les désirs de possession et de jouissance qui finirent par s'ériger en abus de fait sacraliser par le droit coutumier. Le rapport de la force animale, primant sur les qualités de cœur et d'intelligence devint une norme fondamentale que nos civilisations mirent des siècles pour en gommer juridiquement les aspects les plus rébarbatifs tout en protégeant les acquis fonciers, aidés en cela par l'influence et l'intelligentsia cléricale catholique.
Le déséquilibre des pouvoirs, exécutif et législatif, le despotisme et l'arbitraire, l'appétit des hommes et les rapports de force permanents pour satisfaire sa tribu, son clan, sa terre, sa région, ses princes et son pays, sa nation ont renforcé les ego. La conscience et l'intérêt personnel à préserver, la conscience et l'intérêt de groupe à sauvegarder, l'évolution du savoir et la rapidité de ses moyens de transmission, de reproduction, et la diversité des supports d'information, ont accru davantage leur accélération et leur diffusion entre les strates sociales, amenant ainsi ses mêmes consciences et intérêts à se télescoper puis à se défendre avec force violences.
L'éducation, l'appropriation des terres et leur distribution fixèrent ainsi l'aristocratie. Puis un jour vint où la notion de classe se substitua à la notion de corps d'Etat. Les nouveaux progrès des sciences et le développement de l'instruction, développèrent une prise de conscience collective où les luttes firent éclater les anciennes configurations sociales, balayèrent les doctrines, aguerrirent les intelligences puis exaltèrent les cœurs.
La lutte des classes n'a jamais été qu'un concept et une réaction à l'impéritie et à l'abus d'autoritarisme de la bourgeoisie, en lutte elle-même avec un phénomène qui l a très vite dépassé, à savoir la fluctuance des marchés de capitaux, prouvant par-là s'il le fallait, que les loups se mangent entre eux. Quant à l'idée perpétuée de luttes de classe et de rapports dominants dominés elle est un schéma édulcoré, voire réducteur de toute l'activité humaine où chacun agit selon son cœur, ses idées, ses désirs et ses besoins, chacun concourant selon ses capacités, tant il est vrai que l'individualité est une somme de désirs complexes, parfois contradictoires, rendus plus complexes encore par la notion mentale et sociale de couple.
Les instincts de chasse économique et de possession n'ont jamais été aussi exacerbés qu'en ce siècle. Tous les appétits s'affrontent. La libido et ses mécanismes de compensation jouent à fond. Les frustrations et les idéaux, les aspirations et les contraintes de toute nature se déchaînent sur les fronts administratifs, juridiques, fiscaux, politiques. Or c'est bien de l'humain dont il est question et de sa nécessaire libération, c'est à dire lui donner la possibilité de choisir son mode de vie indépendamment des intérêts économiques de quelques-uns uns.
L'émergence de l'intelligence de groupe et d'appartenance à une structure liée à des notions d'intérêts achevèrent de programmer le mouvement des forces sociales et de leur mobilité. Aujourd'hui nous sommes à un point de notre histoire où s'amorcent la pensée, la conscience, l'intelligence et l'esprit planétaire. Nous ne pouvons plus vivre de manière indépendante ou isolée . Notre survie collective dépend de notre capacité à appréhender les besoins vitaux de tous et de chacun. Les ethnies se mélangent, les cultures s'expatrient, les langues s'entremêlent, les mœurs se confrontent, les superstitions s'exaltent, les croyances se raidissent. Portés par le mouvement de la pensée propre à notre espèce, nous devons agir et nous réorganiser
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La Révolution française portait en elle les germes d'un immense espoir de vie et de promotion collective tout en protégeant et développant l'individualité. Cette Révolution n'est pas achevée car inachevable par son refus interne d'une démocratisation du comportement politique. La résistance à l'oppression en son article 2 de la déclaration du 26 Août 1789 n'est toujours pas intégrée ni reconnue dans nos attitudes. L'article 6 avec la formation de la loi par le concours personnel du citoyen n'est toujours pas en vigueur tout comme la Loi expression de la volonté générale limitée à une volonté majoritaire. Dans son article 7 la loi protège ou punit, en oubliant qu'il fallait y inclure qu'elle pouvait et devait glorifier. L'article 14 où tout citoyen détermine sa quotité fiscale et le 15 où il peut demander les comptes de son administration publique, ne sont toujours pas promus. Quant à l'article 17 il inféode le comportement hypocrite de la République en opposant l'expropriation publique au sacre de l'inviolable propriété privée.
Elle bute contre elle-même car elle n'a pas su s'abstraire des idées profondes qui la firent naître: le désir bourgeois. Un dernier effort. Elle trouvera enfin son achèvement final, et préparera demain, sans doute, en fonction du développement de nos cœurs et de nos idées, une nouvelle Révolution, dont tout laisse à croire qu'elle sera christique et peut être même cosmique.
Du courage politique
Ne pas mentir, ne pas voler, ne pas tricher semblent difficiles pour l'homo politicus. Cela vient du fait d'une confusion entrer l'investiture et soi-même et que le pouvoir octroyé par le droit du vote devient mon pouvoir personnel dans une vie privée qui devient publique.
De plus se lancer dans le combat politique c'est faire preuve de présence sur le terrain, avant, et après les élections. Or, la magie du verbe s'efface devant la vanité de la fonction: le député préfère les ors du fauteuil de "sa" mairie,(ancienne maison communale appartenant à tous) pour s'en élire le roitelet d'un domaine public, par enchantement devenu privé, réservé bien souvent à son exclusivité dans les centres urbains. Comme il n'y a pas de sanctions immédiates, l'électeur est comme le corbeau perché sur l'urne qui laisse tomber le fromage électoral dans la poche du rusé renard de la politique. C'est justement lorsque l'on est élu qu'il faut rebattre la rue et la campagne pour expliquer ce qui est en train de se réaliser, pourquoi, comment, avec quels moyens. Expliquer pour provoquer l'adhérence et susciter l'enthousiasme pour un projet. Rester sur le terrain pour démontrer sa vigilance et prendre la température de ses propres actes.
Idem des conseillers municipaux, des délégués associatifs, des ministres et des secrétaires d'Etat (dans la mesure d'un discours commun et cohérent ).
La vie est évolution, changement, continuité vers l'avant, vers le mieux être, le mieux technique, le plus idéal. Et la révolution de nos mœurs politiques est le terme dévolu à toute prise de conscience amenée pour la prise du pouvoir propre alors à satisfaire les aspirations collectives de cette même évolution. Quand il y a silence, c'est la mise sous scellés de la conscience et la société alors s'achemine dans une involution qui sera aussitôt ressentie comme un viol de l'âme populaire. Depuis une trentaine d'années, les gouvernements de tout bord n'ont pas compris ou n'ont pas su traduire en démarche politique nouvelle les demandes des électeurs, et plus l'incompréhension s'est installée, plus l'appareil répressif s'est mis en place prête à installer demain une dictature de l'ultra, satisfaisant une minorité bourgeoise au détriment du nombre.C' est prendre le suffrage universel pour un brasero. A quand le retour de flammes?
De l'Eglise
Accrochée à un Dieu intemporel, omniprésent et omnipotent repoussé dans l'inconscient collectif par notre société, elle n'a pas su adapter son langage ,ses mœurs et sa structure pour faire valoir un Dieu proche, familier, humain comme le fut Jésus Christ.
Trop de rituel et de liturgie, pas assez de pastorale. Il lui faut réaffirmer sa présence et son existence spirituelle , intellectuelle et politique dans la société des hommes. Elle doit témoigner de sa joie, de son espérance et de sa soif de vivre en étant présente partout où elle le peut. Elle est une puissance endormie qui se repent encore d'avoir joué de sa force pour asseoir une bourgeoisie qui ne la méritait pas. Elle doit se redéployer pour reconquérir les cœurs et faire avancer la société vers plus d'amour dans ses rapports entre les hommes. Elle seule peut humaniser les groupes dans leurs avancées révolutionnaires. Elle seule est capable d'endiguer les débordements politiques sans recourir à la sédition Pécheur d'hommes, non par la morale ou le prêche, mais par l'action, elle doit, à travers le développement de son apostolat, concourir à l'avènement de la Christocratie.
Du peuple
Il est constitué par l'ensemble des citoyens et des gens de toute origine qui vivent sur un espace donné juridiquement appelé un Etat dont ils respectent les lois, s'y soumettent ou les modifient dans le cadre d'une réglementation pré- existante. Et aujourd'hui, le bien être du peuple est la condition civile de la paix des Etats. Pour cela le peuple, de tout temps réclame que son avenir lui soit dessiné (car vivre au jour le jour mène vite à la désespérance), souhaite des réponses claires à ses problèmes par lui-même partagés (travail, ressources ,logement, éducation des enfants, participation aux choix de vie donc à la politique à tous les niveaux et échelons par tout type de voie médiane ou transversale ou directe) des repères de réussite (autre que le loft story, la jet-set, les derniers princes et leurs mariages, les rois du pétrole, etc...)
Abandonner le peuple par le refus du dialogue, de la participation et du partage, c'est le refouler, l'humilier, le mépriser. Or le peuple, par son niveau d'éducation scolaire, la formation permanente, l'information des médias et sa vitesse de diffusion, le consumérisme, le biais des associations est devenu adulte. Les problèmes, il en a conscience. Des élites repues, diplômées, et arrogantes, il en a sa claque. De Bruxelles, il est loin d'y adhérer. Du cosmopolitisme comme de la mondialisation inévitable il sait qu'il doit s'en jouer ou se déjouer. Les services publics sont chers à son cœur, et il n'en veut rien perdre. D'instinct il sait qu'il n'y a pas que l'argent, que le politique. Qu'en politique, il y a d'abord l'action, et donc les actes. Alors, le Peuple comme souvent dans l'Histoire, chers élus, un jour sera votre réponse si vous continuez à le repousser dans les franges de la haine que vous lui inspirez.
Un peuple qui ne participe pas à la vie politique confisquée par le biais du bulletin de vote, une population qui ne se retrouve pas dans le débat faussement public de sa cité ou de son pays ,mérite l'asservissement ,tant se créent les conditions propices à son propre esclavage et à la légitimation automatique du despotisme qui en découle.
De l'opinion
Elle agite le cœur et l'esprit, nourrit la pré-science, se gave d'à priori, aiguise l'intuition, infuse le refus de la réflexion ou la traque dans ses retranchements, conditionne d'instinct en dernier lieu le vote politique. Pour se parfaire elle sollicite le libre accès à l'information de toute nature. A ce titre le bulletin municipal rend compte de l'activité et de la gestion communales, quant au journal municipal il doit être rédigé par les représentants des quartiers et tiré gratuitement sur les presses de la commune.
De l'opinion publique
Elle ne saurait se confondre avec la simple somme arithmétique des opinions individuelles ou prime l'intérêt personnel . Elle est tissée d'à priori, de préjugés, de choses lues ou entendues, d'espérances de convictions et de croyances, nourrie de rêves sur lesquels se greffe la crainte et parfois la peur. Elle est la représentation mentale d'une rumeur de l'esprit toujours en décalage avec les faits.
Elle est un courant d'idées, de préjugés, indispensable au débat politique et dont la Presse est l'un des organes d'expression principale. Elle ne saurait constituer un jugement, même si cette dernière s'appuie sur celle ci.
Faite d'intuitions, de verbigérations, et de pensées anastomosées, elle est de nature polémiste et a le mérite d'asseoir le débat et sa nécessaire pédagogie. Ainsi le peuple ne saurait toujours avoir raison de tout. Par intuition il élit ceux qu'il reconnaît comme étant son élite et dont la sagesse a prouvé qu'elle était digne de porter sa représentation.
De la Loi
Nul ne peut se passer de lois: l'homme étant ce qu'il est dans la primarité de ses instincts. Le reproche à formuler est qu'elle sert trop souvent de borne à sa propre rigidité; elle contraint et sanctionne. Elle incite et dissuade trop peu ou de façon trop molle ou trop temporaire. Elle se réfère trop à l'économique: amendes, pénalités financières, intérêts, débours, arrhes et acomptes, et pas assez à la réparation, remise en ordre ou en état, remplacement, compensation morale.
L'amour de la Liberté et de son respect peut conduire à la tyrannie. Transformer l'Etat en Gendarmerie, par exemple pour contrôler les excès de vitesse sur les routes est stupide. Sous couvert hypocrite du respect de nos libertés d'être au volant nulle incitation ou recommandation n'est faite aux constructeurs.
L'intérêt de la Loi outre le Droit est de servir à l'obligation d'éducation de l'homme, à son enseignement, son édification, sa pédagogie et sa nécessaire sacralisation.
La Loi donne le sentiment de se limiter à elle-même et de se rendre conforme à l'esprit de ceux qui l'ont édictée. Elle n'incite pas au partage, au don, à l'équité. L'équité est plus haute que la Justice expression de l'application stricte du Droit. En ce sens l'Equité est proche de la seule loi qui compte et qui est celle de l'amour au sens christique du terme.
Le jeu naturel des antagonismes doit laisser chacun à sa place dans une société ou chaque membre est interdépendant, ce dans le respect des lois, limiter les prérogatives de l'avare, celles de l'envieux, du rapace, du jaloux, et aider les plus faibles, assister les moins résistants, réfréner la cupidité sordide des audacieux, établir un équilibre harmonieux où chacun puisse s'épanouir dans une entente consensuelle.
Le principe d'autorité qui découle de la loi se base sur la force, celui de la persuasion sur les capacités du verbe et du dialogue. Le compromis de l'un et de l'autre scelle l'accord. Voilà le fondement de la Loi humaine.
La Loi interdit au lieu de rendre impossible, elle encadre, étouffe à l'occasion au lieu d'inciter les gens à la solidarité, à une fraternité sans mesure, contraint au lieu d'aider à créer des liens. Au lieu d'être un pavois elle est trop souvent une chasuble de plomb. Plutôt qu'être oxygène elle est gaz carbonique, elle est une vision négative du monde, au lieu d'être flamme de vie elle est bûcher de morts.
De la Monarchie
A l'origine les rois étaient les élus d'un groupe ou d'un peuple, et étaient chargés de les représenter et de les défendre. Cette royauté attribuée était transmise avec les bénéfices (répartition de terres reçues ou accaparées avec les rentes attenantes) à leurs enfants avec un système d'héritage qui a varié du droit d'aînesse aux droits équivalents avec les conséquences du démembrement et du partage, dans la mesure où les dignitaires qui constituaient la cour, l'acceptaient. Dans nos sociétés modernes et civilisées, le monarque ou le roi, ne peut avoir qu'un caractère de supra civilité, dans la mesure où le peuple par consensus le lui octroie, tant il est vrai qu'aujourd'hui, un roi détient la même part de souveraineté d'Etat que n'importe quel individu pris isolément dans le peuple, même s 'il ne jouit pas du même prestige de représentation mentale qui n'est qu'une donnée et une dimension psychologique.
Après s'être approprié cette représentation en droit légitime, il s'est accaparé celui-ci en se le faisant légitimer par la structure ecclésiale, véritable gendarmerie de l'esprit, auprès de laquelle il s'est attribué une essence divine, que bien évidemment il ne saurait avoir. Ainsi en inventant et en se drapant dans une monarchie de droit divin, auquel les esprits primaires incultes et nébuleux n'auraient pu, n'auraient su ou n'auraient osé s' y prendre, il a érigé son système en despotisme de fait, s'arrogeant tous les droits et tous les pouvoirs, protégé par une force armée rapprochée permanente, obsédé par sa propre succession, par l'élargissement de son avoir et le rayonnement de sa propre gloire, à l'égal d'un dieu dont il aurait tout reçu et auquel il ne devrait jamais rien, oubliant que Dieu n'a aucun droit, n'étant que l'expression de lui-même, ne comprenant pas que Dieu ne saurait avoir de droit vu qu'il n'a aucune obligation et que nul ne le saurait contraindre ne fut-ce que par la prière.
S'il plaît aux peuples de se conserver un roi, pour la satisfaction de leur vanité et la manifestation de leur petite gloriole, soit! Mais dépouillez ces rois de leurs avoirs, ils perdront aussitôt tout attrait et ne demeureront plus qu'une idée dans le cœur des gens prompts aux rêveries et à leurs instincts de domination, donnant libre cours à leurs penchants naturels pour la facilité ainsi qu'à leurs désirs d'opulence.
Le géniteur authentique d'une citoyenneté ne saurait être un roi, personne physique, mais l'Etat archétype absolu du Père doté de tous ses attributs. Et les rois, qui sont vraiment rois, auront à cœur d'offrir leur patrimoine intellectuel et foncier en partage, renouant ainsi à leur vertu principale qui était la leur à l'origine, celle de servir qu'ils transformèrent en possession et asservissement.
D'essence tyrannique et despotique la royauté n'a plus aucune raison d'être de nos jours. Les monarchies sont à la Politique ce que sont les abbayes à la Religion: les traces du passé et le bornage de l'Histoire pour les premières, les structures de recueillement pour l'élévation de l'esprit pour les secondes. La seule véritable royauté, la seule véritable aristocratie, la seule véritable noblesse, est celle du cœur. Et de cela, le peuple en est déjà puissamment pourvu.
De l'égalité.
Elle est la sœur ennemie de l'égalitarisme qui nie la différence innée ou acquise. L'égalité n'est rien d'autre qu'une égalité de droits dont les droits politiques( le vote égal une voix) tant il est vrai que chacun de par sa naissance, sa nature, son éducation et son tempérament, ses conditions de vie, jouit de dons et talents différents et complémentaires. Cette égalité est le droit de vivre et constitue un droit naturel égal pour chacun à l'existence. Il est le droit de l'être à être. Il est le droit inaliénable de l'existant au même titre qu'un embryon qui se suffit à lui-même et aspire dans le cheminement de son processus à exister.
Elle est aussi une égalité d'assujettissement aux lois et de ses procédures d'application, donc égalité de traitement pour tous. C'est aussi reconnaître à chacun l'existence de droits individuels: écrire, lire, compter, réclamer, discuter, négocier, s'opposer, penser, s'exprimer, s'associer, quitte à troubler l'ordre public établi, tant il est vrai que l'ordre impose un calme tyrannique contraire à l'esprit des caractères.
Elle est également cultuelle. Chacun jouit du choix et de la pratique d'un culte dans la mesure où il est dissocié de la vie politique et ne trouble pas la réglementation établie sans quoi il ne pourrait plus y avoir de paix civile, tant la religion étant l'affaire de chacun finit toujours par ses débordements à devenir l'affaire de tous. De plus, le religieux en sa qualité de citoyen est assujetti aux lois de la République.
De la liberté.
Elle est l'expression de la conscience d'exister et de pouvoir agir conformément à l'intérêt de son bien personnel comme de celui du bien général que l'individu se doit de respecter, c'est à dire ne pas empiéter, refreiner ou amoindrir. Pour ce faire il agit en conséquence.
La liberté de la pratique cultuelle dans le respect des libertés garanties doit être proclamée.
Le droit de vote ne doit pas se muer en obligation: ce serait corrompre l'idée même de la Liberté.
De la Fraternité.
Pourquoi n'est elle pas mise en équivalence avec celle de la Liberté et de l'Egalité. Parce qu'elle est plus une vertu qu'un droit, est plus personnelle que générale. Proche de l'amitié elle émarge dans le domaine de la familiarité, à mi chemin entre la vulgarité et l'amour. Elle doit être réaffirmée en droit, et, ses défauts ou manquements sanctionnés. La lutte contre l'ostracisme en est un des éléments fondateurs comme le pacte civil de solidarité.
Frères en droits, c'est partager les conséquences de l'usage de ces mêmes droits et les lier entre elles par la solidarité. D'où il découle qu'à la fraternité doit être associée la solidarité et au terme le partage.
Fraternité entre les ethnies, et solidarité entre les générations. C'est à dire respect, assistance, et protection dans les cadres légaux. Elle doit se manifester au niveau des hommes et des groupes sociaux, être réelle entre les membres différents d'une hiérarchie, s'exprimer publiquement à l'échelle de la santé, de l'éducation, de l'indemnisation du chômage tant que le travail ne sera pas partagé, auprès des déclassés sociaux tant que les communes n'assureront pas leur devoir de "toiture" communale par une redéfinition de l'action de la Sécurité sociale dont la mission est la cohésion et la mise en œuvre de la solidarité nationale.
De plus elle doit se manifester dans les abus de gestion, en rendant solidaires les auteurs sur leurs biens propres, ou leurs organismes de représentation professionnelle.
De la laïcité
La France est une démocratie républicaine (droit naturel du peuple de déterminer la chose publique qu'est l'aménagement de vie, de direction ,d'administration et de gouvernement de son espace vital et social) qui a mis vingt cinq siècles pour s'instaurer, se proclamer puis en jouir en paix, libérée de tout asservissement de hiérarchie religieuse ou d'idéologie visant à l'oppression de tous par la férule de quelques-uns. Depuis 1905 elle s'est défaite de la confusion constante (et savamment organisée par les élites politiques et religieuses) entretenue entre le pouvoir temporel et spirituel. Aujourd'hui elle vit de façon laïque, c'est à dire qu'elle s'est donnée pour directeurs de gouvernement des hommes choisis , organisés , élus, en dehors des structures cléricales. Gouvernée par des non religieux, elle entend former ses enfants dans des structures similaires à celles qu'elle s'est dotées, tout en garantissant l'exercice de droits fondamentaux dont la liberté de croyance, de culte et d'appartenance religieuse, qui, si elles nourrissent l'individu sur le plan spirituel personnel, doivent s'intégrer dans un processus plus large d'unification sociale, notamment à travers le système éducatif que la République s'est choisi, tout en tolérant d'autres modes d'administrations éducatives (écoles privées confessionnelles et non confessionnelles à programme scolaire d'Etat, écoles privées de prêtrises diverses, associations d'enseignement ou de formation divers). La tolérance dont elle a fait preuve ne saurait être mue en droit, et la République, peut ,à tout moment ,la restreindre, l'élargir ou la supprimer s'il le fallait sous le couvert de la force publique.
Dans cet ordre d'idée, nul individu ne peut se soustraire ou se substituer à son substrat historique de détermination, de liberté ou de choix pour imposer sa propre volonté. Aussi le débat sur le voile islamique à l'école est une absurdité. Il n'y a pas à parlementer ou de controverse ou de discussion à établir. La sanction doit être immédiate, car à un refus manifeste d'intégration lié à une volonté d'engager une épreuve de force particulière contre une volonté historique, la seule réponse est le bannissement.
Si il y a une reconnaissance de la vie privée, (et dans notre démocratie elle existe) c'est bien pour que chacun puisse jouir de son droit d'identification à ses représentations mentales. Alors chacun, dans sa sphère privée d'évolution, peut se revêtir de sa kippa, de son voile, de son châle ou de sa chéchia ,délivré alors de son obligation de respecter l'espace de la neutralité imposé au niveau de l'éducation de masse par le moule d'intégration de la république française conforme à celui mis en place au niveau européen. Aussi, chaque citoyen, vivant sur notre sol de culture chrétienne, s'il veut s'intégrer, sous peine de risquer l'exclusion ou la ghettoïsation, doit faire l'effort d'accommoder la culture de ses origines à notre culture, de
mêler la sienne à la nôtre sans se renier, de s'y fondre sans y renoncer, tout comme nous en avons accepté certains principes, pris certaines données culturelles, assimilé certains comportements.
De l'équité
L'Equité est ce qu'il faut ajouter à l' avoir pour que les hommes soient égaux. C'est la rétribution d'une justice de l'équivalence. Elle suppose deux principes: le partage et la compensation.
L'Equité veut aussi qu'on ne s'enrichisse pas aux dépens d'autrui. Or, le contrat de travail qui lie le salarié à l'entreprise permet l'enrichissement du capital sans reversement à celui qui y contribue, le salaire n'étant que la rémunération du temps disponible d'un capital humain. Le paradoxe veut que le capital privé fasse appel au capital productif de l'homme pour le déposséder in fine des fruits et de la plus value de sa production, de sa participation et de son investissement.
De la souveraineté nationale.
La souveraineté nationale est un bien inaliénable qui appartient à l'Etat. Et la souveraineté représentative personnelle de chaque individu qui constitue notre société est une fraction de cette souveraineté d'Etat acquise par la naissance ou le droit. Elle est détenue par toute personne qui dans l'Etat y respecte ses lois et ses mœurs. Et toute personne qui accepte, partage et applique ses principes acquiert le droit de concourir et de participer à l'élaboration ou à la modification de ses lois.
Il y a lieu de s'interroger sur l'opportunité de créer une Fédération des républiques françaises regroupant la Corse, les Départements outre mer et les Territoires outre mer. De même si l'intérêt National pour des raisons stratégiques, économiques, ou géopolitiques,(qui reste à démontrer), s'avère fondé, il est souhaitable de nommer les préfets au sein des conseils régionaux par des mandats non renouvelables. A défaut le statut d'autonomie restreinte demeure envisageable si la volonté populaire l'y autorise.
De l'argent
Dans une démocratie, toute richesse excessive, toute manne aristocratique, toute prébende dite royale, ne peut avoir qu'une origine douteuse quant à sa naissance, sa constitution ou son flux, même si elle s'exprime dans la légalité.
A l' origine, moyen d'échange, l'argent fut la reconnaissance du travail, puis devint le fruit de la spéculation avoisinant celui du rapt, de la dissimulation, du vol et de la spoliation. Son utilisation se diversifia en concentration de capitaux, en investissements, distribution et recyclage social. Sa volatilité se matérialisa entre la pierre ou la boisson, le jeu ou le béton. Et bien que le monde est ce qu'il est, avec ses défauts et ses qualités, il est fait par l'homme à l'image de l'homme. Mais on n'oublie trop souvent que l'homme enclin à la perversion est un être perfectible.
La loi a obligé l'ouverture de compte bancaire pour sécuriser les échanges de monnaie. Cette même loi est mise à profit pour taxer la clientèle à l'ouverture et clôture des comptes, au retrait d'argent et à toute autre transaction. Aussi, pour éviter que cette loi soit scélérate, il sera imposé aux banques l'ouverture, la clôture, le retrait d'argent avec ou sans carte de retrait dans la gratuité. Peut-être que le législateur a manqué de discernement, d'opportunité ou de pertinence. Peut-être s'agit-il de l'exploitation d'un vide juridique.
Quant à l'argent fruit du travail, dés qu' on analyse la hiérarchie des salaires et son éventail on ne peut qu'être saisit d'effroi de honte et de haine. Certains salaires de Présidents Directeurs Généraux sont l'expression même de la sauvagerie et du non respect des hommes qu'ils dirigent; c'est la consistance même du mépris qu'ils leurs vouent. Là aussi, comme bien souvent ailleurs, il y a cumul des mandats, des fonctions et trouble de la clarté. Si le salaire d'un patron, garanti par un conseil d'administration (qui y trouve son intérêt par la valeur du jeton de présence et le défend en abondant dans ses démarches et approuvant ses décisions sans aucun contrôle des premiers intéressés à savoir les salariés),est assis sur un pourcentage du chiffres d'affaires alors de même celui des salariés avec un effet de cliquet équivalent au minimum garanti.
De l'Etat
Il est la structure administrative, financière, et militaire de la Nation, doté des organes régionaux et communaux qui en sont les prolongements naturels pour gérer la société civile. Son identification se ramifie au travers de ses infrastructures qui alimentent en permanence l'immensité physique de son corps. Hélas notre modèle républicain et notre volonté démocratique souffrent d'abcès divers avec lesquels l'establishment s'accommode avec une stupéfiante aisance.
1) Gabegie financière du secteur public qui sert à alimenter en partie le secteur privé. Ainsi les infrastructures hospitalières sont plombées par le secteur privé selon la volonté duquel par exemple, la Sécurité Sociale rembourse les actes de radiologie lesquels font double emploi pour le suivi médical des patients, mettant ainsi à jour une méthode indirecte légale pour récupérer le coût des investissements identiques à ceux de chacun des secteurs concernés. De plus certains médecins officiant en milieu hospitalier public rabattent les patients ainsi captés vers leurs officines privées, sans oublier le copinage assimilable à de véritables tournantes médicales. Autre exemple, dans le secteur judiciaire au plan commercial, certains tribunaux de commerce n'hésitent pas à mettre sous administration judiciaire des entreprises moribondes ou relativement redressables facturant ainsi des frais de secrétariat dans le montant de leurs honoraires faisant double emploi avec le service de secrétariat de l'entreprise qu'ils ont à redresser, et accélérant de ce fait une faillite qu'ils auraient dû éviter.
2) Cumul des mandats et donc des fonctions et confusion des rôles de nos élus politiques, députés, maires, président de syndicats mixtes, etc...qui a pour effet d'accroître le malaise national de la représentativité et de renforcer la démagogie électoraliste sans jamais poser clairement les problèmes et donc d'apporter les prémices de solutions édifiantes et efficaces.
3) Entrave syndicale qui exerce un véritable rapt politique au niveau de la représentation salariale et des désirs exprimés .au sein des entreprises
4) Confiscation du débat politique public par les élites, les élus et les médias.
5) Cloisonnement hiérarchique et corporatiste non représentatif des métiers au niveau régional.
6) Application de lois à géométrie variable épousant le fameux "selon que vous serez riche ou misérable" permettant à la bourgeoisie de s'éviter l'enfermement judiciaire préventif sous paiement d'une caution qu'un cadre moyen ne saurait jamais assumer en se référant à sa seule épargne de précaution.
7) Confusion des statuts: ainsi les chaînes publiques de télévision se gargarisent d'annonces publicitaires à caractère privé à s'en éclater la rate et prélève la taxe publique pour financer les interventions audiovisuelles d'organismes ou de maisons de production privée utilisant une main d'œuvre d'intermittents dont les vacances seront payées par la tutelle publique!
8) Abandon et désengagement de l'Etat au niveau des entreprises d'intérêt stratégique (recherche, énergie, transport, télécommunication ,enseignement, etc....)
La France du rez de chaussée tout en s'amusant du côté "jardin "souffre du côté "cour" au fin fond de ses communes ou règne sa seigneurie omnipotente de Maire confirmant du bout des lèvres que notre démocratie n'ira jamais vers l'ultra libéralisme et signant dans les ors de son bureau les courriers du parapheur , autorisant licenciements, expropriations, expulsions, saisies, contraintes, internements.
De la gestion de l'Etat
Elle s'exerce essentiellement sur les déséquilibres constatés et constants, le but étant l'harmonisation et l'équilibre des forces sociales. Aussi, l'inflation et la déflation, la création de la masse monétaire, l'interventionnisme sur les marchés pour leur régulation, la constitution des réserves ne sont pas des fins en soi mais des moyens, rien que des moyens temporaires universels dont la pratique et le contrôle ne peuvent qu'être démocratiques, même s'ils sont les leviers réservés à l'élite politique.
De même l'économie, si elle s'impose à tout et à tous, elle ne saurait constituer une fin en soi, ou une recherche purement technique, car son but est la satisfaction des besoins des agents sociaux, actifs et non actifs, productifs ou non. Par conséquent, le dernier mot doit être réservé au politique qui le premier doit montrer l'exemple.
Si notre Etat a le sentiment d'être un modèle de démocratie, même inachevée ( car partielle et d'essence bourgeoise), mais suffisamment avancée pour servir de repère aux acteurs dits de la mondialisation, alors, en sa qualité de vecteur de paix et de stabilité, il doit promouvoir sa substance, son intelligence et son habileté par une aide accrue aux ONG avec une participation équivalente au moins du tiers de leur budget de fonctionnement dans la mesure où les secteurs concernés sont ceux de l'Instruction non confessionnelle, la Santé, et les Techniques agricoles. Cela favorisera le désengagement financier suite aux promesses politiques des voyages présidentiels, et assurera une meilleur cohésion comptable des grands comptes de la Nation par la suppression d'une agaçante distribution des rentrées fiscales.
L'Etat doit responsabiliser les autres Etats. Nous ne sommes pas le père Noël de la planète.
De la propriété foncière.
La propriété est trop souvent affaire d'appropriation, c'est à dire prendre ce qui ne nous appartient pas; se saisir de fait de ce qui ne nous a pas été donné par la Loi. A ce titre, elle est la représentation des inégalités de revenus et de droits.
Nul ne peut prétendre à s'octroyer un morceau de terrain à titre privé, encore moins s'aliéner des franges entières du domaine public comme on le voit encore trop fréquemment le long des plages côtières ou le long de certaines brasseries sur nos trottoirs. Y faire respecter le domaine public est déjà œuvre de respect républicain et de son principe de fonctionnement. Respecter cela c'est déjà respecter les hommes et donc faciliter la vie sociale.
La terre appartient à elle-même et à notre planète. Le droit de propriété n'est qu'un droit illusoire et temporaire qui tient à sa structure et à notre nature. Il se résume à une autorisation d'exploitation par la collectivité, à une faculté d'usage et à une commodité d'en récolter les fruits. Aussi ne peut-il qu'appartenir à la Commune au sein d'un Etat qui la protège. Qui détient le droit d'expropriation sans contrôle populaire? Pourquoi un droit d'expulsion?
Il faut muer le droit de propriété en droits d'exploitation, d'occupation , de construction et de disposition. Le droit de propriété pleine et entière ne pouvant qu'appartenir à l'Etat. Il y a opposition d'intérêts entre le droit personnel et le droit public. Est il normal qu'il faille payer un droit de circulation sur le domaine public de l'Etat par l'entremise d'un péage autoroutier, survivance aberrante d'un droit d'octroi hérité du régime féodal. Il serait plus sage de supprimer ce droit d'arrogance de droit privé sur un domaine public, et de financer les infrastructures publiques par une vignette autoroutière annuelle pour les usagers autochtones ou temporaire pour les visiteurs.
Tout paiement de loyer quelconque entraîne fractionnement , cumul et attribution du droit de construction de disposition et d'occupation, y compris en droit privé. Il y a un transfert de capital qui se traduit par un transfert de jouissance. Et la location trentenaire, même gracieuse, d'un particulier, entraîne la pleine jouissance et transfert des droits de propriété rattachés.
L'aide personnalisée au logement est une intervention indirecte de l'Etat dans la vie privée des citoyens. Il fixe le montant de son intervention en délimitant la part raisonnable d'un loyer que le locataire en fonction de ses ressources peut payer puis compense le solde en dédommageant le propriétaire public ou privé. Ceci constitue ( avec la complicité implicite de l'Etat) un détournement de fonds caractérisé. C'est une véritable hémorragie au niveau du P.I.B. Cette autodestruction de la richesse nationale doit être supprimée et compensée par la fixation par l'Etat ou la Commune du loyer acceptable à percevoir pour les uns et les autres avec bien entendu le transfert de propriété qu'il induit. La ressource dégagée permettra de financer les caisses de secours mutuel agricoles et les calamités agricoles par une association d'agriculteurs qui en sera la gérante et la garante au niveau des propres avoirs des participants. Ce principe de co-responsabilité doit être étendu à tout gestionnaire de fonds protégés ou pas par une structure juridique de quelque nature que ce soit: ceci pour maîtriser toute tentative de prévarication.
La fiscalité
L'équité réclame que tout revenu quel qu'il soit, se doit d'être soumis à l'impôt. Et pour ne pas générer une hiérarchie de fonctionnaires fiscaliers déjà trop lourde, il sera payé à la source par le distributeur, type Contribution sociale généralisée.
Du capital
Il est la concentration de la richesse humaine produite par l'activité collective des hommes. Sa croissance comme sa dépréciation doit être collectivement partagée dans un rapport inverse de puissance.
La richesse est une quantité mesurable; de biens de qualité et de services identifiables par leur utilité, leur pertinence, leur gain de temps induit aux soins de la collectivité. Ainsi les gains de productivité en sont la part la plus manifeste.
La richesse économique n'est pas antagoniste de la richesse culturelle, car celle ci est également monnayable selon la loi du marché, même si les notions de valeur utilisées non sont pas intrinsèquement identiques.
La richesse spirituelle se mesure dans les potentiels de non conflits répertoriés et s'évalue par l'équilibre psychologique des groupes et de leur harmonisation dans la vie commune. Elle peut aussi être évaluée par le nombre de places disponibles dans les prisons.
Le salaire, ou rémunération du travail est ce qui a permis de contribuer à sa constitution. Et ce capital est en relation directe et en dépendance collective de ceux qui l'ont promu, élaboré, renforcé ou constitué. Par conséquent il est normal que chacun en retire une part, et de sa constitution et de son profit.
Les salariés sont la terre qui porte le pommier, les salaires sont l'amendement et la fumure, les pommes en sont le fruit, le jus de pomme étant le capital transformé et stocké; l'ensemble est le Capital. Et le Capital privé de l'entreprise appartient à ceux qui l'ont érigé ou qui pour leur part y ont contribué.
La richesse constituée à partir du crédit est tronquée, car la masse des capitaux remboursés est sans commune mesure avec la consistance du bien financé. Et la création de la masse monétaire engendrée par le taux du crédit, exponentielle, repose en partie sur des non valeurs productrices de chômage.
Toute rémunération du capital non directement productif doit être interdite ou limitée à un demi point au dessus de l'inflation car à son accroissement ne correspond aucune réalité tangible et la compensation de l'érosion monétaire tient sa source dans la dépréciation physique de son support.
De la Bourse
Le libéralisme, ou libre échangisme économique, semble la voie économique actuelle la plus répandue et la plus communément partagée et acceptée. Facteur de stabilité apparente et de développement potentiel, pas toujours visible, ce modèle semble subir de dangereuses dérives depuis une vingtaine d'années, où les institutionnels enrichis sont de plus en plus riches et où le nombre de pauvres croît de façon spectaculaire. Il suffit d'ouvrir les yeux autour de soi. Aussi ce principe économique doit-il être corrigé puis moralisé. Et la première des tâches est de l'appliquer à son symbole qu'est la Bourse, lieu du libre échange des capitaux ,donc des richesses.
A l'origine, et encore de nos jours, elle permet de lancer un appel public à l'épargne. Qui dit épargne, dit rentabilité et retour du capital investi. Cela n'est pas le cas. C'est devenu un lieu légal de spoliation de l'épargnant masqué par les notions de prise de risque et de volatilité des échanges. Il faut que cesse ce jeu de dupes selon lequel tout le monde gagne et nul ne perd ou si d'aucuns perdent est qu'ils ont vendu au mauvais moment. Qui fera croire que des gains assis sur des flux financiers non directement productifs peuvent s'opérer par la compensation des pertes! Quant à valoriser une quelconque prime de risque cela est par définition une preuve d'immoralité qui va à l'encontre de la valeur travail selon laquelle seul le travail peut générer la richesse et induire un effet multiplicateur grâce à son volume, sa qualité, sa vitesse d'exécution.
Interdire le jeu des volatilités. La compensation des pertes se réalise toujours au détriment des petits épargnants directement dans leur poche. La volatilité est le gage d'une spoliation organisée et injustement légitimée par la loi. Il faut également revenir vers une nomination des titres. De plus, il serait souhaitable de dissocier la bourse uniquement réservée aux institutionnels, aux entreprises et aux banques de celle à laquelle pourrait avoir accès l'épargnant populaire par la création de titres sur ses propres avoirs ( droits personnels de propriété par exemple). Dans sa forme actuelle, la Bourse est le symbole de l'hypocrisie financière qui sous l'appât du gain, la pseudo -participation aux financements des entreprises, la complexification de ses créations de vecteurs financiers, permet de financer ses propres intermédiaires, ses plus values magiques et sa structure au détriment de l'épargne pure.
Si la Bourse était logique avec la légalité de la spéculation elle accepterait l'échange des contrats de baux commerciaux et des droits au bail. Ce qui constitue la preuve de la conscience du trouble qu'elle est susceptible de créer dans l'organisation économique de la société, est que son souci est d'endiguer ce trouble sous un appel publicitaire tapageur et trompeur par l'intermédiaire des banques pour ensuite le noyer sous le couvert des krachs internationaux où les responsabilités institutionnelles et celles d'Etat sont diluées jusqu'à leur disparition.
Quid, Eurotunnel, Disney Land, Pechiney, Vivendi, France-Telecom ...et la kyrielle d'escroqueries et d'arnaques couvertes par le Droit qui émaillent l'histoire de la Bourse et de la création monétaire, des assignats au système de Law en passant par les bons d'épargne de l'affaire Stavisky.
"Achetez au son du canon, et vendez au son du clairon" et comptez les dindons! Tout contrat basé sur la duperie est un dol. Epargnants , faites reconnaître vos droits, et avant toute souscription, demandez à la Banque de se porter garante de vos pertes car la notion de risque dont elle vous rabattra les oreilles ne peut s'appliquer à vos ordres d'achat: vous ne possédez pas l'information suffisante pour apprécier ce risque; la Banque, elle, est dotée de tous les instruments financiers nécessaires à ce type d'évaluation.
Des banques
Instruments de sécurisation des transactions financières voulus par la loi pour les Entreprises, elles ont été imposées de fait aux salariés, qui, avec le développement du crédit et son octroi à mirages, se retournent contre ses utilisateurs, tant en frais qu'en spoliation suite à engagements et cautions diverses. C'est à l'entreprise de financer les moyens de versement du salaire, et non aux salariés qui par ce moyen détourné se voient amputé trop souvent d'une part importante des revenus de leur travail pour re-financer de manière indirecte sa propre entité de valorisation du travail qu'est son Entreprise.
L'intérêt bancaire doit correspondre au simple financement de ses structures et de ses investissements et être contrôlé par le biais des assemblées générales, et d'épargnants et de salariés. La spéculation interbancaire ne peut se réaliser sur le dos de ses utilisateurs.
Suite au détournement de sa vocation originelle et suite à la dérive spéculative elle est devenue un triste signe de distinction sociale, où les "cartes or " pour distributeurs automatiques de billets de banque avec découverts autorisés plus crédits automatiques et paiements internationaux se dissocient de la simple carte de retrait au plan local.
Le découvert ne peut être une vertu économique dans la mesure où il incite à la satisfaction de besoins instinctifs. Fruit de la liberté de commerce et de création monétaire il aliène la liberté individuelle de choix. Il est le piège tentateur des esprits faibles. Contre cela ils doivent être protégés contre eux-mêmes. A la Loi il faut opposer le devoir et sa légitimité collective.
De l'héritage
Il est légitime et naturel. L'accroissement de revenus qui en découle pour les bénéficiaires doit être soit assujetti à la T.V.A pour les biens de production ou à l'impôt sur le revenu des personnes physiques pour les capitaux et titres divers. Paiement étalé sur cinq ans, ces impôts sans réduction pour aucun abattement doivent bénéficier à la commune où sont domiciliés les héritiers.
Il faut établir le partage par moitié et par péréquation entre les épouses qui ont contribué au foyer et aux enfants qui sont nés des lits successifs, naturels, adultérins et légitimes.
Les droits de propriété intellectuelle sont acquis par héritage formel sur deux générations et répartis sur toute la descendance légitime reconnue ou non.
En cas de vacance successorale, hors décision testamentaire, les biens retournent à la commune .
Les droits individuels
Veut-on créer une entreprise, proposer une action, modifier l'état d'une chose, participer activement à l'élaboration d'un programme, aussitôt une levée de tracas s'abattent: déclaration, soumission, autorisation, formulaire, attente, enregistrement, etc...l'individu créateur se trouve paralysé, asphyxié, anéanti.A peine a -t-il entamé une action, que déjà, l'administration lui réclame des comptes. A l'immobilisation de l'action s'acharne l'immobilisme anarchisant de l'immobilisme d'Etat. Le droit de création est un droit imprescriptible, il est l'expression de la Liberté.
En ce qui concerne la création d'entreprise il serait si simple de procéder à l'unique enregistrement d'un numéro de T.V.A. Le reste serait exclusivement du ressort et de la volonté du créateur, la soumission d'un oubli administratif portant en soi sa propre sanction.
Dans chaque entreprise, chaque salarié a droit d'accès à l'information sur son propre établissement, ainsi qu'aux documents comptables et commerciaux, à une fraction du capital social, aux revenus plus values et bénéfices.
Le droit de grève chez un fonctionnaire a pour corollaire le droit de révocation. Nul n'a le droit de tenir en otage un citoyen français par un autre citoyen. Ceci est prévu dans la déclaration des droits de l'homme de 1789.
Tout individu immigré à droit à la nationalité française dés lors qu'il satisfait aux obligations scolaires de base, exerce un travail licite et légitime en France, a effectué six mois de service civil et paie ses impôts contributifs à l'Etat français.
La propriété est un droit naturel universel qui découle de l'instinct de possession. Sur le plan foncier il est amoral et asocial; il est possession historique de fait basée sur la force. Aussi ce droit doit il être réaménagé et fragmenté, car "usus, fructus abusus", et "non possessio ".
Le respect, des choses, des gens, de leur corps, de leur esprit et de leurs œuvres, de leur expression d'être, est le premier de ses droits. Il doit être rétabli avec force, par sa proclamation et respecté par l'établissement de l'amende .L'incivilité est une transgression de ce droit individuel.
La somme des droits individuels (aller et venir, parler, garder le silence, créer, s'associer, se marier, disposer de son corps, l'intégrité physique, s'instruire, concourir, etc...)est ni plus ni moins que le droit de vivre ou d'exister en qualité d' humain dans la dignité. Ainsi chacun a droit à son logement, et dans le cadre d'une location, même privée, le paiement de loyer vaut transfert du droit de propriété par tantième versé. De plus, au droit de toiture, s'ajoutent les droits de disposition ,de construction et de jouissance. Est-il naturel, qu'un individu dans nos sociétés avancées ne puisse bénéficier en toute constance d'un toit : cela est un délit de société.
De même, pour chaque individu s' établit le droit à l'information individuelle et collective, les droits de vote, de participer, d'obtenir un salaire, le droit de réparation pour préjudice subi, ce qui en fait constitue le droit social de vivre. De même pour le libre accès gratuit à la culture indispensable à la vie de l'esprit.
En ce sens la guerre n'est pas un droit, mais en cas d'agression sur son sol, un devoir collectif de défense. Et tuer, est un non-droit. De même, le devoir de mémoire existe ,s'il est rattaché au droit de témoignage; c'est à dire à celui de la parole déjà cité.
Les lois sont faites pour cadrer les instincts de l'individu et de ses différents groupes, les troubles et les agitations de son cœur, les brusqueries de son tempérament, les excès de son caractère.
Le droit de grève ne peut être un droit d'aliénation, d'obstruction, de détournement ou d'interdiction. Il est dépendant de la conscience de chacun et ,même s'il s'exprime collectivement, demeure avant tout individuel et doit opérer dans le refus d'une violence physique propre à nuire à l'intégrité physique d'autrui ou à détruire les éléments de production ou de fourniture ou de gestion de l'entreprise qui la subit dans ses effets. En ce sens il est un leurre dangereux car basé sur le démonstratif, l'imposant, le sournois, la manifestation publique, la pression, l'exaltation forcément dénué d'esprit et de clairvoyance, et la force. Ce qui entraîne en toute logique la répression et la mise en branle d'une violence accrue par la rancœur et la vengeance, puis la chaîne sans fin des conflits. Qui entamera la grève du paiement de l'impôt ou de sa recette à l'instar du relèvement des poubelles?
La liberté syndicale (représentative d'une appartenance à une idéologie politique ou philosophique) n'est pas incompatible avec la liberté d'association des salariés dans l'entreprise pour viser au respect de l'outil collectif du travail.
La légitimité de l'action individuelle, même illégale, doit être reconnue quand cette action tend, dans le cadre du principe de précaution, à sauvegarder la vie, son respect et son intégrité physique, mentale, intellectuelle , spirituelle, biologique ,économique et politique. Ainsi le droit de résistance doit il être institué, tout comme le droit de harangue publique étouffé par le sacro-saint hypocrite "trouble à l'ordre public" qui mérite une redéfinition.
Quand les droits sont supprimés pour une cause quelconque et à l'encontre de l'opinion publique, alors ce droit se mue en devoir, car la Loi morale, par essence, est supérieure à la Loi et au Droit.
L'amnistie qui est un droit individuel de nature étatique, ne saurait être confondue avec l'amnésie, aussi doit elle être accompagnée d'obligations temporaires et compensatoires réglementaires.
Du droit de vote en particulier.
Il participe du droit à la parole et impose la participation de soi dans l'assemblée des hommes qui souhaitent la maîtrise de leur destinée ainsi que celle de leurs enfants. Voter c'est agir et faire acte viril; il est signe de puissance et de conscience. S'abstenir équivaut à un refus de participer. S'éloigner du groupe, se laisser imposer des décisions prises en dehors de toute participation est déjà se condamner soit à la révolte soit à la marginalité. Voter blanc lors d'un suffrage marque le refus de choisir; c'est une molle bandaison au ventre de la République.
Or, nos élus, dans l'étroitesse incarnée du système qu'aucune nouvelle idéologie ne vivifie, profitant du confort relatif de leur situation ne cessent de concéder à l'économie de marché telle qu'elle est conçue dans le libéralisme à outrance. Ils préfèrent leur statut, leurs privilèges, leur rente temporaire, sacrifiant leur devoir de représentation à l'effort d'amélioration et d'avancée de notre conditionnement politique. Peu à peu l'idéal républicain est troqué contre le particularisme local puis confondu avec les intérêts du privé. Ainsi le cumul des fonctions, les gestions des domaines privé du patrimoine public, le refus national de la reconnaissance de la notion de service public, le caporalisme des chefs de parti, l'embourgeoisement des élus de tout bord, la mollesse revendicative des syndicats, les compromis des services de tutelle dans les sociétés mixtes, l'indifférence des élites qui ne songent qu'à tirer leur épingle du jeu social étiré tel une comète laissant derrière elle s'éteindre les milliers d'étoiles de l'espérance humaine.
Certes l'économie impose au politique, le guide, parfois le menace ou le laisse effarouché en lisière de chantage, mais celui ci ne doit pas pour autant céder sans cesse et ,de concession en concession, oublier que son rôle est de décider, d'orienter, d'innover de nouvelles stratégies, de fédérer le peuple, de le consulter, de l'inciter à participer à la gestion nationale de son image, de sa grandeur et de son efficacité. A quoi sert le politique si ce n'est que pour assouvir son ego au détriment de ceux qui ont fait le choix de se doter de représentants à l'autorité desquels ils acceptent d'obéir? Non, dans ce cas le moyen est devenu une fin et l'outil est devenu matrice.
Il faudra bien un jour que les citoyens puissent exercer leur pouvoir d'être dans le groupe autrement que par un abandon de soi dans le don d'un simple bout de papier. Le pouvoir se partage, comme le pain et le vin. Le pouvoir procuré dans la banalité d'un bulletin est source de proposition, de contrôle, de gestion, de désir d'engranger reconnaissance et bénéfice de l'action. A quoi est utile d'être citoyen si aussitôt le vote enregistré on devient une ombre comptable méprisée, bafouée ,trompée, rejetée. Après tout, la démocratie c'est bien la participation du peuple au débat politique, à ses choix, à ses décisions, ses réalisations et à son contrôle!
De la famille
Les enfants sont à égalité de droits avec leurs parents légitimes ou non, représentés ou pas. Nourriture, éducation, instruction, culture et sports , gîte et couvert, bourse communale, sont des droits de famille fondamentaux .En cas de séparation des époux ils sont consultés en conseil de famille et choisissent librement leur domicile légal. Les enfants à partir de 17 ans bénéficient du droit au travail qui est un droit social inaliénable.
Ils ont droit au respect et à la reconnaissance de leurs droits distincts repris en la déclaration universelle de 1959.
Le contrat de mariage unique est celui de la communauté universelle et en cas de dettes il y a confusion uniquement pour la moitié même si le couple est garant caution ou porte fort.
La mère ou l'épouse au foyer est victime d'un ostracisme qui est une aberration en comptabilité publique. La mère au foyer est productrice de services que n'a pas à rendre la commune. Pourquoi existe-t-il des crèches? Qui les financent? Il serait équitable que la mère au foyer perçoive la compensation que la commune n'a pas à verser pour non création de crèches ou de nurseries.
Quand l'épouse se retrouve veuve, si elle n'a pas "travaillé" durant sa vie, elle perçoit le minimum de pension à l'âge de la retraite (quelle retraite?). Et en cas de vie touchera la moitié de la pension de son défunt époux. Ce qui semble logique à première vue, et qui pourtant n'est pas équitable car c'est faire fi de tout son travail familial. Dans ce cas il lui faudrait le reversement intégral de la pension du défunt, même si le couple n'a pas eu d'enfants. Dans le cas ou elle a "travaillé" elle percevra sa pension plus celle de l'époux ou la moitié en cas de décès de ce dernier.
Il est grand temps de reconnaître le statut de la mère au foyer (ce qui libérerait de l'emploi supplémentaire) au même titre que l'épouse au travail. Toutes deux sont titulaires d'un droit de production sociale au niveau du "temps passé à s'occuper de". L'épouse qui travaille ne cumule pas en temps passé l'activité foyer et l'activité extra-foyer, le temps étant une donnée incompressible. En ce qui la concerne cela est de la surproduction; c'est du travail supplémentaire qualifié non reconnu.
De la Justice
Tout tribunal se doit d'être doté d'un jury, véritable organe de décision et de contrôle de l'autorité judiciaire. La liberté, l'égalité, la fraternité, l'équité, la justice, le pouvoir d'établir des lois, appartiennent à tous. Appartenant à tous, ils doivent être attribués à tous ,répartis et partagés entre tous.
Il est important de contrebalancer le pouvoir judiciaire par des associations civiles de défense contrôlant l'application des procédures tenant au respect de la dignité humaine.
Ce même type d'association existant ( exemple celle des consommateurs) se verra attribué des pouvoirs de contrôle et de décision. Ainsi et surtout dans l'établissement des règles de distribution.
Il sera institué par commune une chambre des litiges civils et commerciaux administrée par des médiateurs.
Création d'un droit de révocation populaire de tout fonctionnaire ou élu trahissant sa mission ou détournant ses fonctions de personne publique ou privée, à des fins strictement personnelles ce indépendamment de l'action pénale.
Le cautionnement ou paiement d'une caution pour se libérer d'un emprisonnement est une iniquité insoutenable qui produit les effets d'une justice à deux vitesses: la bourgeoise et la pauvre.
Pour lutter contre la corruption, sont étendues les prérogatives de la Cour des Comptes dont la nomination de ses membres se fera sous le contrôle des délégués communaux et dont les recommandations devront être suivies et respectées à la lettre par la réalisation de correctifs en des délais imposés suivis de sanctions en cas de manquements. Chaque élu doit être responsable sur sa vie et sur son patrimoine de toutes ses erreurs ou errances ayant donné lieu à des dégradations, détournements ou dommages publics directs ou indirects.
L'emprisonnement des délinquants est insuffisant et donc pas toujours idéale: l'équité ne peut se contenter d'un quelconque dédommagement par une quelconque sanction privative de liberté. Le droit à réparation ou compensation doit être institué.
De la Démocratie.
La Démocratie étant une création humaine elle est à ce titre assujettie à toutes les perversités, déviances et imperfections de l'Homme. Aussi, à terme, le risque encouru par la démocratie, s'il n'y a pas un usage de l'amour de soi et des autres par le respect et la dignité, s'il n'y a pas un recours intelligent à la générosité individuelle et collective, est de s'auto-bloquer dans tous ses rouages administratifs et d'isoler l'individu pour socialement l'asphyxier.
Les sociétés s'organisent et se complexifient au fur et à mesure que s'améliorent les connaissances scientifiques et que progressent les technologies. Pour ce faire, elles ont créée sur le plan politique des institutions, desquelles dans nos démocraties occidentales, est exclu tout contrôle direct, risquant de se livrer ainsi à de futurs tyrans qu'elles ont appelés de leurs vœux pour s' assurer protection, stabilité et développement.
Le mobile de la démocratie est l'obtention de la pérennité d'une paix civile. Le but d'une république est de faire participer chaque citoyen à l'élaboration des lois auxquelles il doit se soumettre dans une obéissance active et positive. Et en ce sens dans une démocratie, seule la république peut devenir despotique si l'individu ne prend pas en main son propre destin dans le sens d'une action centrée avant tout pour le bien être des autres qui en retour lui porteront leurs bienfaits.
Et si le peuple ne participe pas à l'élaboration des lois, le divorce étant consommé entre les mœurs et les obligations des lois, pour l'y contraindre, le risque évident d'un Etat policier s'y manifestera tôt ou tard par une croissance progressive d'un recours à la violence. En ce sens, une Démocratie tout comme une Monarchie, exprimera son despotisme et sa tyrannie, qu'invariablement, un jour, le peuple retournera dans le sang si le plus fort ne consent à jeter bas les armes, conviant alors le peuple à redéfinir les lignes de sa Constitution.
Le dialogue, la concertation, la confrontation ne peuvent se suffire à eux-mêmes.A un moment donné il faut trancher. Dans une Démocratie comme dans tout autre système, c'est le rôle du politique, celui qui tient les leviers de commande pour l'intérêt général du groupe, ou des groupes, de l'Etat ou de la Nation. A ne pas confondre avec l'intérêt d'une majorité. Entre le vote de ceux qui à 60 % veulent manger du pain de farine de blé, 30% du pain de seigle, 10% de la viande; la majorité est le pain de blé, mais l'intérêt général est de manger.
La majorité est une vue arithmétique des choses, et non une vision psychologique. Dans la complexité humaine, il y a plus de choses qui unissent les groupes qu'une simple majorité de votant n'exprimant qu'une voix, cette voix s'auto-amputant d'une partie de son contenu pour se ranger dans un camp ou dans l'autre.
Seuls le talent et l'industrie distinguent les individus les uns des autres. En droit, il y a communauté d'intérêts; donc, partage. Il nous faut partager, car à terme nous n'aurons plus d'autres choix. Et pour survivre, une Démocratie doit tenir compte de la dimension spirituelle de l'humain, donc du citoyen.
Il faut se défier de toute démocratie dont la politique est de tendance hégémoniste, car elle est de nature égoïste et tend à créer la dissension entre les autres démocraties pour asseoir sa propre politique et assouvir ses instincts tribaux de groupe.
Recherche d'équilibre de deux forces en présence, toutes deux par essence centralisatrices ( les pouvoirs exécutif et législatif) la vie parlementaire a pour problème, outre celui de sa représentativité, celui de la stabilité de son équilibre quand il est atteint, malgré la versatilité du peuple qui a nommé ses représentants (dans une seule chambre) lui-même étant animé par deux ambitions contraires: tout attendre de l'Etat( d'où son inclination vers le socialisme à la française) ou tout faire dépendre de l'individu seul (d'où son enclin vers le libéralisme social, ou modéré par opposition au laissez aller anglo-saxon).
De l'Entreprise
Sous prétexte d'en être le créateur, oubliant qu'il ne saurait rien entreprendre ou produire seul, le chef d'Entreprise concentre entre ses mains tous les pouvoirs comparables à ceux du législatif et de l'exécutif, s'aliénant de fait la capacité de travail de ses employés, les reléguant au statut de silence de l'esclave. Pourquoi chaque salarié n'aurait-il pas droit à une partie du capital produit ainsi que des bénéfices qui sont le fruit direct de leurs efforts? Pourquoi un tel éventail des salaires? Il sera réduit de un à trois, et les salariés participeront en assemblée consultative aux orientations financières et commerciales de Leur société.
De nos jours, dans l'Entreprise, nous assistons à une confusion des titres et des pouvoirs: ainsi le président qui préside est aussi celui qui dirige car il est aussi directeur général. Bel exemple de démocratie et bel exemple de bourgeoisie réactionnaire.A la question qui dirige? On peut répondre qui produit? A la question qui organise? On peut dire qui distribue ou empaquète ou facture ou encaisse? A la question qui finance? il peut être répondu qui achète? Cercle sans fin car il est le reflet d'une osmose de réalisation collective de production de richesses et de services. Dans une guerre un général qui se respecte à autant de risque de recevoir une balle que le dernier de ses soldats. Ou on gagne tous ensemble ou l'on perd collectivement. L'entreprise est une entité à part entière ou chacun joue son rôle complémentaire à celui des autres. Que l'un tende à faillir et l'entreprise boîte, que beaucoup s'abstiennent de travailler et l'entreprise se meurt, que tous fassent défaut et l'entreprise disparaît.
Aussi est-il logique que le capital soit partagé entre le chef d'entreprise, élément fédérateur, et les salariés cadres et non cadres, avec pour ces derniers, un droit d'accès aux informations économiques, bancaires et fiscales, un droit de contrôle et un droit de destitution de son responsable en cas de danger ou de malversations ou de malhonnêteté. Tous ceux qui accepteront de partager le capital devront accepter l'idée de partager le risque d'entreprise en fonction de leur participation au capital.
Dans chaque entreprise est institué l'association des salariés qui reprend en son sein les délégués du personnel, le comité d'entreprise et les conditions de sécurité du travail. Elle a tout pouvoir de contrôle et délègue en son sein pour les conseils de prud'homme. Il serait d'ailleurs judicieux de remplacer ce dernier, relativement inefficace, par une chambre sociale au Tribunal de Grande Instance, avec un jury paritaire aux sentences non susceptibles d'appel dont les effets sont catastrophiquement dilatoires.
L'inégalité des salaires peut créer l'émulation; une trop grande disparité et inégalité peut entraîner la jalousie, la rancœur et la vengeance, la haine et l'entrave, et bloquer un système de production en entier. Donc, engendrer de l'injustice et de l'inéquité. Aussi est-il souhaitable que le chef d'entreprise soit inclus dans les grilles de rémunération prévues pour les salariés au travers des conventions collectives de travail étendues à tout type de profession ou statut. De plus, chaque salarié a droit au partage de la richesse produite et de ses bénéfices après réinvestissement décidé avec leur approbation collective.
Il ne faut pas mélanger la transparence des comptes avec la pureté du cœur. C'est pour cette raison que les salariés ont le droit de communication des informations, détiennent le droit à l'information et à la participation aux décisions comme au partage des bénéfices et à la possession patrimoniale au tantième de l'entreprise pour laquelle il œuvre collectivement. En cas de faillite pour retournement du marché, défaillance de compétitivité technologique, ou disparition du chef d'entreprise, ils sont responsables uniquement au niveau de ce tantième qui est le fruit de leur implication, les décisions ultimes étant du ressort du chef d'entreprise qui lui seul implique sa propre responsabilité.
Le droit de grève qui est l'expression passéiste de la revendication des salariés est plus un choix personnel ou collectif qu'un droit. Il lie la personne ou le groupe au détriment d'une création de richesse collective. De par le passé, il fut une nécessité pour faire plier les dirigeants et les amener au dialogue, ce pré-partage de la décision, mais il est aujourd'hui dépassé dans les sociétés modernes tant les groupes sociaux sont interdépendants, tant ils sont maillés dans une hiérarchie productrice et décisionnelle impersonnelle et collective qui en fait un acte suicidaire ou castrateur. Si elle a le droit de s'arrêter économiquement, la société n'a pas moins le devoir et l'obligation sui generis de vivre; la collectivité a des enfants à nourrir et à élever qui demain protégeront ses membres vieillissant. De plus il est un droit d'expression distinct du droit de manifestation qui en soi ne saurait se constituer en un droit à la violence.
En ce qui concerne les fonctionnaires, comment voulez vous dans le cadre actuel des contrats, vouloir, se les faire mouvoir, les nommer ou les désigner: ils sont engagés sous un contrat protégé par un statut d'Etat ,et sont rattachés à des ministères dont les membres sont eux-mêmes choisis, désignés ,nommés ou appelés par des gens issus du mode électif? D'un côté un vecteur fixe, stable, quasiment inamovible voulu par un autre vecteur, celui là de nature politique et par définition mobile, temporaire et précaire, et donc instable. Autant vouloir faire flotter de l'huile lourde sur de l'eau.
Comme dans l'entreprise privée, le fonctionnaire doit répondre à des objectifs quantitatifs et qualitatifs négociés dans le sens d'une efficacité acceptée et partagée.
Des syndicats
Ils ne sont pas représentatifs des milieux professionnels.A part eux-mêmes, ou les idées de partis politiques qui les patronnent ou les régentent, ils représentent au plus 10% de la population active. Accepter cela et ne pas accepter la proportionnelle dans les suffrages et s'étonner ensuite d'une crise de la représentativité en France est une preuve de plus de l'hypocrisie de nos dirigeants politiques. Aux syndicats, il faut leur substituer de fait, les associations des salariés d'entreprise, loi 1901, organisées par branches et fédérations.
Du commerce et de l'artisanat
Contrairement à l'artisanat, le commerce est souvent critiqué car assimilé à de la simple distribution ne dégageant peu de plus value hormis le service proprement dit de distribuer. Toutefois, la première chose que l'on constate quand un pays ou une nation sort d'un régime tyrannique ou dictatorial avec contrôle étouffant de l'appareil de production, est l'émergence rapide et la mise en place de la chaîne commerçante pour la distribution des produits alimentaires et de première nécessité: une évidence trop souvent reléguée au second plan.
Le profit qui en découle va être capitalisé puis servir à créer d'autres points de vente, créant de l'emploi donc du salariat. Cette capitalisation portée par le risque d'entreprendre, selon lequel on ne peut perdre que son temps investi ou son premier argent, va lui aussi se capitaliser. Il va prendre la même force que celui du capital, avec toutefois un bémol important: l'entrepreneur va limiter juridiquement son risque par le biais de personnes morales intermédiaires tout en laissant le capital gagner de sa force d'oppression et diffuser son influence corrosive.
Or le commerce est à la vie économique ce que le légionnaire est à l'engagement militaire. L'un ose pour le profit de siens, l'autre s'engage pour le profit des autres. Le même goût de la notion de risque pour un risque de valeur différente. Le premier fait circuler le sang de l'économie, l'autre verse son sang pour l'entreprise du premier. L'un agit dans le long terme, l'autre dans l'immédiateté, chacun avec la conscience de l'immanence d'un risque, lui-même toujours différent. L'un ose la mort à petit feu après avoir nourri le nombre, l'autre l'ose dans l'instant. Opposition! Non, complémentarité. Le politique réglemente et régit la masse dans le global. Le soldat est l'unité de cette masse qui le nourrit. Le sacrifice de l'un conditionne et prépare le sacrifice de l'autre pour que la masse globalement assure sa survie. La masse a besoin de l'un et de l'autre.
Cet équilibre des choses risque à tout moment de rompre. La concentration des circuits de vente entre les mains de quelques-uns uns mène à imposer les prix, tarifs et conditions, et auprès des producteurs et auprès des consommateurs, privant les uns du juste fruit de leur travail et les autres de la jouissance d'un plein pouvoir d'achat.
Le démantèlement des grandes surfaces de vente est une nécessité ainsi que le gel de leurs réserves foncières. De même les centrales d'achats et de vente qui seront remplacées par des associations paritaires de producteurs et de consommateurs fixant la juste marge des distributeurs.
Quant à la propriété du bien d'exploitation, l'équité impose que le bail commercial entraîne la co-propriété du bailleur et de l'exploitant pour la partie immobilière à usage commercial.
Du chômage
En 1922 la France comptait 2 700 000 chômeurs, à démographie égale il n'y a rien de changé si ce n'est les pertes considérables de certains métiers dont l'Agriculture où l'on comptait à l'époque dix millions d'agriculteurs et d'exploitants agricoles, si ce n'est la rapidité d'exécution des biens et service, la rapidité de diffusion et de distribution, la foudroyante ascension des moyens de télécommunication et d'information, l'anticipation des marchés et leur saturation, si ce n'est la disparition des petits métiers et l'émergence de nouveaux (aides ménagères, aides diverses à domicile, secteur des loisirs et marché dit du troisième âge) : marque indéniable des progrès de notre civilisation.
Si rien n'est fait il faudra considérer le chômage comme un mal endémique des sociétés industrialisées et post-industrielles. Or, l'instinct de groupe a poussé à réduire le temps de travail avec la folle espérance de diminuer le nombre des demandeurs d'emplois. Ce pouvait n'être pas une utopie, s'il s'était plus agi de partager le travail que le temps de travail lui-même avec pour corollaire inévitable le partage des salaires atténué par un intéressement au capital et aux bénéfices.
Qui aura ce courage politique?
De l'agriculture
Elle est l'estomac, et donc la paix bienheureuse du citoyen. Elle mérite beaucoup d'amour et de considération. Sans elle, notre Nation serait source de grains à moudre pour nos voisins. Elle est notre pétrole vert. Elle est l'âme profonde du peuple où sommeille en chacun de nous un paysan. Elle est le gage authentique de notre indépendance et de notre liberté.
Fondement essentiel de notre société et de tous les groupes humains elle doit être réorganisée en coopératives centrales de production et contrôler la bourse des échanges agricoles internationaux et européens ainsi que les circuits de distribution pour peser sur la cotation des cours.
Les terres agricoles gelées ou non exploitées doivent être ouvertes aux non professionnels pour être exploitées en tourisme ou réorientées en culture maraîchère de proximité pour doubler les circuits de distribution et maintenir des prix non spéculatifs.
Remettre en vigueur les règles de contingentement au niveau international. Le droit de consommer naturel ou biologique doit faire partie des droits individuels .
La terre agricole est co-propriété de l'Etat et de l'Exploitant agricole des terres travaillées ou en jachères. Le tréfonds reste domaine de l'Etat. Les berges et peuplement de l'eau, celui de l'air et de la terre sont réservées à la discrétion de l'exploitant.
Des activités sportives
Mettre en place au travers des associations un modèle sportif amateur concurrentiel à la pratique existante, avec des challenges, des coupes, des olympiades où la seule récompense renouera avec la devise de "l'essentiel est de participer" dans la joie, la bonne humeur et la décontraction pour son équipe ou son club, et pour la gloire. Ne seront admis que les débours de frais, avec contrôle des participants et partage des surnuméraires s'il y a déviance, erreur ou excès. Tout manquement sera sanctionné par l'exclusion.
De la politique
Elle est le sang du corps social. L'un des buts de l'action politique est de transformer le vice en vertu. C'est aussi de prendre appui sur l'appât du gain des individus pour les amener à partager leurs avoirs et de continuer à les motiver pour qu'ils puissent continuer à créer de la richesse et donc à continuer encore à partager. Témoignent, toutes les actions humaines en réaction aux abus de ce siècle cheminent à tâtons puis concourent par de prodigieux élans de générosité à vouloir hâter l'avènement et le règne de la Christocratie. Tous les excès de ce que l'on a appelé le capitalisme ont été contrebalancés par la création de structure d' Etat ou suite à ses insuffisances par la création d'organismes de bienfaisance, d'organismes non gouvernementaux, d'associations diverses, avec pour but de soulager les misères de ceux qui étaient les victimes de l'exploitation de l'homme par l'homme, de l'homme affaibli par l'homme et ses machines, de l'homme appauvri par l'homme enrichi par l'accroissement de ses capitaux dont le pauvre hère était la source le moteur l'engin et le combustible. Tout témoigne d'un élan passionné de l'homme pour aider ses semblables au travers des guerres, au travers des tyrannies, au travers des famines et des catastrophes, au travers d'idéologie de classes égocentrées , au travers de guérillas sans fin.
A chaque fois qu'il y a eu conflit au vingtième siècle, à l'échelle planétaire, nous avons assisté à la mise en jeu de forces antagonistes, de masses prodigieuses d'énergie où le sacrifice, l'honnêteté, la probité, la bienveillance et la volonté furent en lutte à celles partisanes de l'égoïsme, de l'avarice, de la vanité, de l'orgueil, du fanatisme et de la prescience; toutes sanglées de part et d'autre de rectitudes, de rigueur et de caractère .
Le politique veut structurer, conditionner, confiner, magnifier l'Homme et la Société pour les rendre tout aussi bien l'un que l'autre meilleur dans une coexistence harmonieuse. Toute l'action tend au modelage de l'individu dans sa sphère naturelle pour l'obliger au partage des biens et des ressources. Son action externe (lois, impôts, règlements, sanctions) tend à le définir et le maintenir dans des ridelles morales pour l'inciter à être avec les autres parmi les autres.
La route est encore longue, certes, mais il ne faut pas désespérer : un jour le bon côte de l'homme finira par supplanter tout ce qui le pousse à agir contre les autres et finalement contre lui-même. Car les lois ne sauraient suffire à elles-mêmes; il y faut aussi le fouet qui active; il y faut aussi le courage qui enclenche et la volonté qui poursuit; il y faut aussi le cœur qui aime et aime sans relâche.
Au-delà de la politique, l'effort individuel que le politique doit amener au développement de l'individu et de la société, devra tendre à retrouver le sens du sacré, porteur et sauvegarde naturelle de nos origines humaines. Ainsi nous retrouverons le sens de l'amitié, le goût du respect et redonneront aussi toute la place et tout son sens à la mort et à sa signification. Que serait la vie sans la mort? Tout est fragile. Il nous faut user de simplicité, d'humilité, de modestie, et d'infiniment d'amour.
De là les efforts récents de l'écologie qui tend à renouer avec le sacré, c'est à dire avec la vie. De là , cette démarche œcuménique de l'église qui touche ,par son message évangélique, le cœur et l'esprit de l'homme et ce qu'il y a de plus profond au fond de lui-même. Aussi ce qui changera la société c'est notre attitude individuelle et collective ainsi que nos comportements face à la mort. Un premier pas se réalise puis étend son influence: nous revenons par l'incinération aux comportements des Celtes primitifs, renouant le profane au sacré, projetant la courbure de l'arc d'ici à là-bas, cycle renouvelé sans cesse de la vie.
Depuis le monde s'est accéléré pour devenir un univers de vertiges grâce aux télécommunications, à l'audiovisuel, aux mondio-visio-conférences, où l'instant seul est sacralisé au détriment de ce qui a prévalu à sa naissance ou à son émergence. Que serait l'instant sans la durée? Comme les Celtes, et depuis toujours, nous nous hâtons de vivre de peur de mourir, et mourrons d'avoir mal vécu, victime de notre indifférence à nous même et aux autres, pressés de vivre, mal, et de mal mourir empêtrés dans les fruits de nos égoïsmes respectifs, conséquences d'une société dont les lois nous amènent qu'à évoluer au sein d'un univers hautement mécanisé, informatisé, économiquement ultra organisé.
Le politique vise à la réglementation des comportements. L'art et le religieux, visent à modifier nos attitudes. L'un et l'autre nous sont indispensables pour surmonter notre crise d'adolescence humaine. Il faut d'avantage de politique à l'homme et davantage de sacré.
De plus il faut davantage responsabiliser par la sanction les élus et leurs équipes de fonctionnaires qui deviendront des fonctionnels de statut privé, l'employeur étant la commune gérée par les délégués municipaux.
Gouverner
Si gouverner c'est prévoir, c'est aussi l'art de concilier les opposés et par conséquent détenir l'art du compromis, non en s'appuyant comme moyens sur les syndicats, mais sur les fédérations d' associations populaires professionnelles et non professionnelles, seules représentatives du peuple, et donc pourvoyeuse de Démocratie.
Electoralisme
C'est l'un des défauts de la Démocratie, supportable, limité certes, mais générateurs de comportements égoïstes étant donné les espérances personnelles et individuelles qu'il suscite. Le clientélisme en est la forme la plus visible, la plus palpable et la plus versatile. Heureusement, le vote à bulletin secret en demeure l'arme par excellence qu'il nous faut cuirasser par la mise en place du contrôle populaire déjà réalisé au niveau des bureaux de vote par la présence d'assesseurs et qui doit être renforcé dans la maison communale pour la vérification des attributions (dotations, subventions, logements, emplois ,etc...) et la suppression de toute aide financière aux associations qui est le fait du prince. C'est par cette méthode que la gestion communale gagnera en transparence et que la cité sera rendue au citoyen ainsi que sa participation à la vie politique.
Car laisser accroire l'idée que faire de la politique c'est exploiter l'électeur par l'élu, le manipuler, le séduire pour ensuite l'ignorer, c'est mettre en place des forces d'une autre nature qui un jour donneront comme elles donnèrent en 1870, faisant saillir du lot des impénitents un Adolphe aussi sanguinaire que l'autre, et avec des conséquences diamétralement opposées à l'espérance.
De la Démocratie américaine
Elle tente en ce début de vingt et unième siècle de s'échapper à la raison collective et au sens du droit commun pour se laisser circonvenir par l'émotionnel et la manipulation d'un groupe d'individus qui se veut au-dessus des lois des nations. Comme à sa naissance elle base son droit sur la force, qui aujourd'hui, pour l'instant, est celui du plus fort. Pour le rester, une dangereuse dérive s'est installée. La guerre préventive pour demeurer le plus fort et asservir les nations comme ils asservirent jadis les indigènes qu'ils côtoyèrent. D'où, le paradoxe d'une démocratie qui se laisse conduire par le despotisme qui est aujourd'hui le masque d'une méconnaissance et d'une non reconnaissance de ce qui avait motivé l'existence commune: l'union. D'où la preuve, qu'il faut qu'au niveau le plus haut de l'Etat, ce soit le peuple qui décide et départage les forces qui veulent donner ou ne pas donner. Car dans une démocratie, les éléments du peuple doivent être libres de choisir, s'ils veulent ou non mourir pour leur patrie, sans pour autant être considérés comme des criminels ou des lâches; de même dans le domaine du bon droit international. Ce qui prouve aussi, que la démocratie à l'américaine souffre d'une mal nutrition intellectuelle.
Quant au sacrifice des "boys" il serait peut-être temps de proclamer et d'affirmer, la nécessité d'alors, d'avoir eu à préserver le marché européen en scalpant une Allemagne nazifiée qui menaçait sur notre propre sol leurs propres intérêts et débouchés, ainsi qu'un certain retard balistique compensé par une existence nouvelle du nucléaire.
Les américains boudent la France! Ils ont raison de rester chez eux "pour masquer leurs plaies, leurs insuffisances et leurs déficits culturels". Qu'attendre d'une nation qui base sa croissance sur des rapports de force et de violence économiques et guerrières, qui a besoin de tirer prétexte pour préserver ses propres intérêts dans le domaine de l'énergie quitte à épuiser la planète entière et l'asphyxier. Ils n'ont pas compris que si les autres meurent, ils mourront aussi.
Le droit d'ingérence est une usurpation du droit. Il est indiscrétion politique et faiblesse à maîtriser sa propre force et ses instincts. Seule l'intervention est un droit quand il est manifeste qu'un peuple souffre, s'épuise et meurt sous les contraintes d'un seul tyran. Aussi l'indépendance du comportement est une altération de l'orgueil et une corruption de la liberté, tant il est vrai que nous sommes civilement interdépendants, nationalement unis, socialement complémentaires.
L'Europe ne doit plus compter que sur elle-même, son marché intérieur, se rapprocher de l'Asie et de la Russie. Le pétrole des idées existe aussi à côté de celui du cœur.
L'ultra libéralisme britannique
Une honte à l'humanisme et pour l'humanité tout entière.
Des institutions républicaines
Les conseils de quartier:
Ils seront à instituer au nombre de trois, élus pour six ans au suffrage direct non renouvelable, par quartier délimité par paroisse et école publique; l'appellation naturelle et référents se suffisant à eux-mêmes. Ils représentent l'intérêt public de leur quartier. Animation cadre de vie, nuisances, circulation, sécurité, protection des biens et des personnes, manifestation publique, construction, aménagement de l'espace, propreté, etc...
Il est à noter que, si nos quartiers et nos villes, nos plages et nos jardins publics, nos bas côtés de route et nos accès publics sont trop souvent sales, envahis de déjections canines, de dépôts sauvages de toute nature, de papiers divers et de détritus c'est que nos élus et nos fonctionnaires ne sont pas suffisamment responsabilisés, que leurs différents statuts les protègent, et que les aménagements sont réalisés sans l' assentiment des intéressés ou que l'amende si elle est pratiquée n'est pas suffisamment dissuasive. De plus cela constitue la preuve qu'il n'y a aucune participation à la gestion commune du lieu de vie.
Une commune est un regroupement administratif d'au moins cent mille personnes, et la totalité des quartiers et lieux-dits, arrondissements, agglomérations, conglomérats, représente toujours un nombre impair.
Pour les villages, il est instauré des conseils de lieux-dits, de petites et grandes couronnes et ceux-ci se regroupent en entités autour des ex chef- lieux d'arrondissement.
Les conseils de quartier ont une voix consultative.
Les conseillers municipaux:
Leur nombre sera de quinze par entité - commune , élus pour trois ans, siège amovible non renouvelable, au suffrage direct sur proposition d'un programme local concernant leur spécialité: finance, économie, culture, éducation (scolaire, civique et sportive), association ,urbanisme, hygiène publique, affaires administratives, enfance, restauration, énergie, santé, intergroupes, police et presse.
Ils sont placés sous le contrôle du maire et des conseillers de quartier. Révocables dans le cadre de la loi de droit commun et à la demande justifiée des trois quarts des membres des conseils de quartier.
Ils décident après avis des conseils de quartiers et doivent motiver leur décision. En cas de litige, recours au vote secret.
Les délégués municipaux:
Ils seront élus pour quatre ans par les conseillers municipaux parmi les membres des conseils de quartier. Mandat cumulable. Pouvoir de contrôle et de sanction (absentéisme, incompétence, prévarication, etc...) des maires en fonction ainsi que des députés.
Les maires.
Actuellement ils s'accaparent un pouvoir qui leur est donné par le vote, oubliant leur devoir de représentation des électeurs. Ils n'ont qu'un droit de représentation issu du peuple souverain et aussitôt détourné par leurs soins, dés l'investiture , oubliant dés lors tout devoir, pour s'agiter et ordonnancer dans un caporalisme d'Etat.
De nos jours, ils sont tous plus ou moins rattachés à un parti dont ils prônent les bienfaits avant les bien-fondés et se battent davantage pour défendre une idéologie et des intérêts partisans de préférence aux intérêts communaux. L'intérêt particulier dés lors primant l'intérêt général, nous assistons à une désaffection croissante et à un dégoût de l'électorat populaire pour la gestion et la participation à la chose publique. Et de là ,pour la politique en général.
Le maire in situ est l'image de ce que le peuple vit, regarde, sent, et devine de ce qu'est le pouvoir, le pouvoir récupéré pour soi et non pour tous.
Le seul pouvoir que l'on puisse reconnaître à un maire est celui de fédérer les forces vives et intelligentes de sa commune autour d'un projet de développement et d'harmonisation communal. Ils ont une fonction représentative de la commune ou des entités villageoises et animent les conseillers municipaux pour le secteur qui les a élus.
Ils seront nommés par les conseils municipaux pour un mandat d' une durée de cinq ans non renouvelable. Ils siègent dans les conseils régionaux et représentent l'intérêt global de leurs concitoyens. Aucune immunité ne leur sera reconnue.
Etre député et maire c'est ôter une voix à l'expression démocratique ou la doubler pour renforcer l'individu qui les détient. Dans une démocratie cela est source d'inégalité juridique et politique. Ou alors notre système n'est pas une démocratie, mais un système démocratico -népotique qui tait son nom comme ses intentions sous les vocables de la rhétorique. De plus le Maire est bien souvent par ailleurs Président de maisons de retraite, de groupement de H.L.M, de caisses de secours mutuel locales, et d'autres institutions représentatives de la vie sociale et de ses organes; c'est encore ôter des voix d'expression populaire et constater autant de clefs de verrouillage de fait de la société civile. Il est temps d'y mettre fin et d'abolir définitivement cette résurgence de baronnie de l'ancienne monarchie. Une place, un statut, une fonction, une voix: telle doit être la devise dans une commune républicaine.
L'association communale des questeurs
Elle sera composée de membres de la commune y résidant et dont la fonction est le contrôle du fonctionnement démocratique de ses institutions et de ses budgets. Leur propre budget émarge au niveau de la commune sur celui du conseiller municipal qui les fédèrent. Au nombre de sept ils sont choisis sur liste par catégorie socio-professionnelle et tirés au sort tous les trois ans.
Ils ont un droit d'intervention directe auprès des conseillers municipaux sur simple requête de n'importe quel citoyen qui le saisit de façon verbale ou écrite. Il s'agit d'un authentique droit d'interpellation du citoyen.
Hôtels inter- communalités
Anciennement les communautés urbaines dont la représentativité est faussée par l'hégémonie des plus pesants. Ils seront tenus de façon paritaire (fonctionnaires, élus) . Ces derniers sont choisis parmi d'anciens délégués municipaux par périodes de quatre ans. Quant aux fonctionnaires ils sont amovibles par spécialités et par contrat de cinq ans.
Les conseils régionaux.
Représentent les régions dans leur entité globale à l'instar des conseils municipaux et reprennent en leur sein des conseils de grosses agglomérations (anciennement communautés urbaines et syndicats intercommunaux). Leurs membres au nombre de quarante cinq (trois par catégorie mentionnée)sont nommés pour la moitié dans les instances; industrielles, artisanales, commerciales, comptables, éducatives, médicales, culturelles, policières, judiciaires, militaire, presse, cultuelles, consuméristes, caritatives et fédération des associations des salariés d'entreprise et divers avec contrat de travail d'une durée de sept ans, ( les fonctionnaires se partageant la moitié des postes) l'autre moitié étant élue parmi les anciens maires ou anciens députés.
Les fonctionnaires sont amovibles par durée de sept ans et basculent d'une spécialité dans une autre. Les accès des dits fonctionnaires se font par concours nationaux à répartition régionale.
Les députés.
Ils seront choisis parmi les anciens maires. Sont élus pour cinq ans. Mandat renouvelable une fois et révocable par l'assemblée des délégués municipaux statuant à bulletin secret. Aucune immunité.
Les sénateurs.
Elus à part égale parmi les anciens délégués municipaux et les membres des conseils régionaux. Elus pour neuf ans et renouvelable par tiers.
Le président de la République.
Elu au suffrage universel direct pour une période de cinq ans, renouvelable une fois, parmi trois représentants du monde politique, du monde associatif non cultuel, et du monde du travail. Immunité acquise pour la période de son mandat pour les délits de droit commun. Destitution pour manquement grave à la parole dans le cadre des traités internationaux, entrave au jeu normal des institutions par action directe même non personnelle auprès des représentants nationaux, rapprochement avec une puissance étrangère non européenne tendant à la divulgation de secrets de nature militaire compromettant la sécurité nationale ou européenne, non respect des parlementaires par un comportement et des propos discriminatoires ou diffamants. Cette destitution est obtenue auprès du Parlement non réuni en Congrès par la majorité qualifiée et approbation de la Haute cour de Justice et du Conseil Constitutionnel.
Image du peuple, élu par celui ci, il a pour devoir et déférence conséquents, de recourir à lui par voie de référendum pour demander à partager son point de vue en cas de conflit institutionnel. En cas de gouvernement constitué opposé à la représentation politique du Président, il est bon que celui ci puisse user d'un droit de veto ou de refus législatif et de remettre, s'il le souhaite, son propre mandat auprès du peuple, ou pour son maintien au pouvoir (sans pour autant recourir au concours d'un challenger en de nouvelles élections) ou sa destitution si l'opinion publique la lui réclame.
La Constitution
Elle est la clef de voûte et la colonne vertébrale structurante de tout Etat et est la Loi suprême garante de toutes les libertés reconnues pour tout groupe ou ensemble social organisé de façon démocratique. En ce sens il est difficile de concevoir une démocratie sans République. Par contre une République peut glisser de la Démocratie vers le Totalitarisme. Aussi lui faut-il conférer une relative souplesse, car sa rigidité provoque et a provoqué des tensions qui ont eu pour conséquence l'instabilité et la chute de maints gouvernements. Or, elle est l'expression organisationnelle d'une volonté populaire. Celle ci doit donc pouvoir l'amender, la modifier, la moduler en fonction des âges, des mœurs, et des modes de vie, par voie référendaire sous sa propre saisine par le biais de la fédération des associations.
Conseil constitutionnel.
Maintenu en l'état.
Du département
Suppression du département et de ses entités. La Région et ses secteurs délimités de nature ou provinces se suffisent à eux-mêmes.
Les chambres de commerce:
Elles deviennent paritaires: de caractère public et privé, absorbent les entités industrielles et de l'artisanat ainsi que les agences pour l'emploi et sont nommées Chambres économiques. Une par région.
Tous les mandats électifs sont rétribués par l'entité qu'ils représentent selon une convention qui reste à définir.
Sauf pour les délégués municipaux, aucun cumul de mandat n'est possible. La politique est à une Nation ce que le cœur est au corps humain. Il faut que circule les hématies qui apportent l'oxygène à son corps immense.
L'éducation
L'Education nationale est le moteur et le creuset intellectuel et social de la Nation, remplaçant désormais celui de la guerre et du sang.
L'école est devenue un dépotoir national où tous les conflits sociaux développent leurs antagonismes, où les désengagements politiques des parents sont relayés par les révoltes spontanées de leur progéniture, où la négation collective de l'individu s'oppose à la résurgence forcenée de l'affirmation de soi, où les drames personnels de l'extérieur reflètent un point d'orgue in situ. S'il ne s'agissait que des ethnies, des cultures diverses, des connaissances disparates, cela serait une bonne chose tant la Richesse et la Culture se nourrissent de la diversité. Seulement le culte se marie à l'inculte, le bon sens se gorge de mauvais génie, les extrêmes se repoussent et s'affichent dans l'apparente cohésion du refus global d'un système ou nul ne se retrouve, l'excellent côtoyant le défectueux, l'imprévoyance agressant le prude, le violent percutant le délicat, toute une atmosphère où se concassent des expériences, des vécus et des savoirs à des degrés divers, mixant les mêmes erreurs, les mêmes errances, les identiques insuffisances. Tout y est mêlé, mélangé, rendu confus à profusion; ce qui en soi est naturel et normal pour une République, et ne l'est plus quand on passe à l'analyse de ses causes, tant il est vrai que le dépérissement de ce service public est dû, en grande partie à la base, à la cacologie de l'illettrisme des flux de l'immigration livrant la parentèle à ses propres enfants qui eux bénéficiaient et bénéficient encore des prémices d'une instruction, ce qui a pour effet d'inverser le sens des valeurs et des responsabilités au sein de la cellule familiale.
La violence constatée à l'école est le fruit de ses décalages psychologiques. Elle est l'expression microcosmique et le reflet social de sa réalité inhérente à la nature humaine, et est dans l'ordre des choses. Elle est le résultat de l'action dans tout groupe humain où les rapports, s'ils s'harmonisent, ne se construisent pas, mais se constituent autour de frictions, s'élaborent en représentations mentales copiées sur les héros de cinéma, s'expriment en propos où l'intonation a plus de sens que la sémantique. Elle est verbale dans les mots, physique dans les comportements, avant de devenir juridique dans les sanctions, administrative dans les contraintes, répressive dans la police, politique dans les lois, armée dans les révolutions sanguinaires.
Dans chaque établissement scolaire l'ordre implique la réglementation, le respect par la persuasion, le calme par l'intime, le silence par la contrainte et la nécessité. Par une loi mécanique universelle, l'ensemble des contraintes qui est action, entraîne une réaction qui est violence. D'où la nécessité d'une adaptation, des rythmes, des consciences, des temps de travail et des expressions de la liberté, dont la maîtrise est le propre de ce mouvement de recherche d'un équilibre et qui passe par l'homogénéisation des classes au niveau des tempéraments, des degrés de culture et d'instruction acquise. Il faut que chacun y trouve son compte; l'enseignant comme l'enseigné, l'institution parentale et l'institution d'éducation, par la nécessaire régulation des intérêts, des besoins et des appétits, pour un minimum de frustrations.
Tout groupe humain organisé qui tend à imposer ses décisions sans concertation, sans discussion, sans compromis à un autre groupe humain même non organisé, crée une oppression dont la réaction ne peut qu'être violente et crée en réponse un minimum de résistance propre à générer une révolte.
Ce qui est au cœur de l'enseignement, c'est l'élève, et non le professeur agrégé, ou l'inspecteur d'académie, ou un quelconque ministre dont les préoccupations sont davantage leur propre ego que la structuration de l'âme des ouailles dont ils ont la charge, s'amusant à se servir des structures éducatives comme champs d'expérience à leurs lubies.
Ce sont les institutions politiques qui ont hiérarchisé les rapports sociaux de l'idée de classe. Ainsi dans le corps enseignant de l'Education Nationale, celui ci est subdivisé en catégories, échelons et grades avec pour clef d'accession ou d'évolution, le diplôme. Mais ce qui fait la qualité d'un enseignant, la réussite de ses élèves aux examens, est le talent, pas le degré de son diplôme. L'essence pédagogique pas toujours diplômante est supérieure à la vertu diplômée. L'esprit de passion et d'amour est plus important que les vertus de la raison et de sa froide et méthodique logique. Aussi est-il souhaitable de valoriser le rôle de l'enseignant, non par rapport au diplôme, mais en fonction de ses résultats obtenus en des classes homogènes, qui le seront si on en revient à la nécessaire sélection et orientation scolaire.
Pourquoi l'école privée a tant de succès, confessionnelle ou non, appliquant à la lettre les programmes de formation et de culture nationale? Parce qu'une sélection y est réalisée sur le degré de connaissance et d'assimilation des postulants. Parce que l'élève est respecté en qualité d'apprenti d'une société nationale, l'enseignant étant le moyen (et non la finalité) de faire accéder l'individu d'un degré d'apprentissage d'un niveau de début d'année scolaire, à celui qui lui devient supérieur en fin d'année. Parce que les comités ou conseils de parents d'élèves ne sont pas des tribunaux pour enseignants (ils ont leur structure interne à leur corps de métier), mais représentent simplement la personne morale à laquelle une information pédagogique ou culturelle ou d'orientation ou disciplinaire est délivrée. Cette personne morale n'a qu'un avis consultatif dans les dispositions et aménagement des temps de travail ou des filières de formation et de loisirs. De plus ,lui sont délivrées les suggestions pour continuer puis parfaire à la maison l'éducation du sujet .
Aussi l'école doit être réaménagée dans ses structures au niveau du primaire et du secondaire en incluant la responsabilité et la formation des parents par une charte d'acceptation des méthodes disciplinaires, de programme, de sélection et d'orientation, de temps de travail et de perfectionnement, co-signée par les intéressés, élève et administration comprise.
Ainsi il est possible de réaffirmer l'obligation scolaire et d'apprentissage portée à l'âge de dix sept ans. Chaque étape, dés l'âge de quatorze ans, est sanctionnée par un diplôme et une remise de prix. La sélection et l'orientation est effectuée chaque année après information des parents (des passerelles sont établies entre chaque étape pour reprendre en cas de capacité, la filière dite normalisée).Une chambre des conflits à but pédagogique est instituée pour les oppositions Parents -Administration. Les enseignants sont désormais dotés de l'immunité pédagogique, disciplinaire et pénale, sauf pour les cas d'actes d'ostracisme ou de révisionnisme.
De cette façon il est concevable de créer, dans l'intérêt national, l'école primaire publique divisée en une école d'adaptation sociale( véritable entité d'intégration sociale, elle-même répartie entre école des parents immigrés et école des enfants d'immigrés) et une école normalisée pour les enfants de souche où se déroulent à partir de l'identique programme de base, pour la première, l'indispensable substrat :(lire, écrire, compter, notions d' histoire et de géographie).
Accepter la création de lycées musulmans, c'est plus que copier l'esprit des écoles catholiques: c'est relancer ou réamorcer les guerres d'influences religieuses. L'école catholique a été le fruit d'une scission et la résultante d'un processus politico-économique par le biais de contrats d'association avec l'Etat. Et créer aujourd'hui une école musulmane, c'est accepter la création d'un troisième réseau après celui du public, du privé, et désormais celui du confessionnel systématisé. Car demain, nous devrons autoriser l'ouverture de séminaires à l'instar des nôtres ou sera professé ce qui l'est dans les leurs. C'est ainsi créer la discrimination, favoriser le ghetto et renier l'intégration. Tout autre serait la création d'un lycée Arabe, où l'enseignement public laïc serait dispensé en bilingue, car il n'y aurait aucun obstacle majeur, étant par définition ouvert à tous et bénéficierait de surcroît de cours d'instruction religieuse.
Aussi est-il indispensable de rappeler l'attachement à l'école maternelle et à l'école primaire communale qui dépendent d'un programme national de formation, financé par la commune, quelque soit le nombre d'élèves ou de classes. Les filières collèges et lycées sont fusionnées pour représenter le secteur secondaire non professionnalisé. Le secteur professionnel est doté de lycées formant les élèves des classes de c a p à celles du b e p avec préparation aux d e u g techniques, et aménagement de passerelles pour aller du professionnel au général et vice versa. Les diplômes d'ingénieurs dépendent des universités publiques et privées non confessionnelles; celles ci sont dotées de budget en recherche fondamentale et science de l'énergie. Les grandes écoles spécialisées sont maintenues avec un contrôle renforcé des associations des parents d'élèves au niveau de la préparation des budgets et des dépenses.
La magistrature
Notre société est envahie d'avocats de tout genre et de tout acabit prouvant que nos collectivités de droit sont submergées d'intérêts contradictoires à défendre, preuve s'il en est que nos desseins ne sont pas clairs et que nos désirs se heurtent, et que l'individualisme se tend contre une collectivité dont les intérêts sont chaque jour en proie à l'agression. Il en découle une surenchère permanente. Il suffit de jeter un coup d'œil sur les statistiques et le nombre de dossiers traités dans les tribunaux de toute nature. Mais il est une tendance fâcheuse où l'on constate que l'homme social ne travaille plus pour son bien être mais pour défendre son droit à ce bien être, et que la part des richesses qu'il devrait se consacrer à lui-même et à sa famille disparaît pour le profit de ces libéraux qui en font leurs choux gras; autrement dit, notre cupidité, notre absurdité sociale, notre lassitude économique, nous vouent à l'existence et à la pérennité d'un métier qui ne devrait être qu'un recours à l'extrême. Le moyen de l'un est devenu la finalité de l'autre. La richesse économique se volatilise pour une classe créée de toute pièce par notre incapacité à nous accepter, à dialoguer, à nous comprendre et à nous entre - aimer. La fonction a créé l'organe. Et cet organe devient une magistrale enflure pour laquelle il est bon d'y apporter un numerus clausus afin qu'elle ne déborde pas et n'entrave pas la marche et la démarche révolutionnaire. La Révolution de 89 ne doit pas être confisquée par des tribuns qui l'ont proclamée, et qui tendent à se l'approprier pour leur seul bénéfice.
Il serait sage de créer deux types de fonction d'avocats: l'un à charge à l'usage exclusif des parties civiles, l'autre spécialisé dans la défense de toute nature et en tout droit. Ceci éviterait l'hypocrisie latente qui est une constante de notre justice, à savoir que l'avocat en défense dans un dossier peut l'être à charge dans un autre de nature semblable; ce qui la fait mal aimer du peuple et finit par lui créer de la déconsidération engendrant par- là même les incivilités et la perte grave de citoyenneté.
Leur Conseil de l'Ordre (comme tous les Conseils de l'Ordre; micro- Etat au sein de l'Etat), imbu des prérogatives corporatistes de l'ancien régime, vivant et tripatouillant dans l'ombre et le secret, doit être supprimé. Les sanctions disciplinaires motivées dépendent et tombent sous le coup de l'action judiciaire de Droit commun. Halte au repli, à la démesure abracadabrante de l'orgueil et de la vanité. Halte au conservatisme désuet de la robe noire, de l'hermine d'avant le court de tennis, et de l'effet de manche à l'éloquence burlesque.
Dans le cadre des mandataires de justice, administrateurs judiciaires, mandataires et représentants des créanciers, outre la solidarité pour défaut entre chacun de leurs membres (tout comme pour les notaires, officines pharmaceutiques et corps médical libéral)les associations les regroupant sont assujetties à créer leur propre captive d'assurances et doivent se soumettre au contrôle des associations ou de consommateurs pour les uns, ou de créanciers pour les autres.
Il ne saurait être question de son indépendance.O grand Dieu jamais! Encore un autre Etat dans l'Etat, à côté de celui du Fiscal et ceux des Ordres divers! La Magistrature dépend de l'Exécutif. Vouloir l'indépendance c'est faire fi de la liberté de résistance des hommes, y compris des magistrats, et mépriser la volonté souveraine du peuple qui veut qu'à chaque abus, qu'à chaque viol, elle ne saurait rester insensible et inactive.
L'armée
Elle est la garante de l'intégrité géophysique de la nation; elle est le cœur de la patrie et représente les vertus républicaines: le courage d'un peuple, la justice par le respect de ses lois et règlement, la prudence en armant son bras pour n'avoir pas à faire la guerre, la tempérance par ses actions réfléchies, la fidélité par son dévouement inconditionnel à la Constitution, la constance et l'obéissance aux vœux de la Démocratie.
La Légion est son aura universel par son sens de l'intégration et par son esprit de sacrifice délibéré; les armes d' Air, de Terre, et de Mer sont ses trois composantes complémentaires. Le corps des Sapeurs Pompiers, rattaché au ministère des Armées et de Défense et de Sécurité civile, organise, administre et forme les compagnies civiles de Secours et de Défense au sein du territoire national.
En tant de paix il est normal de la démobiliser et de la remplacer comme aujourd'hui par une armée de métier pour nous garantir un haut niveau de sécurité intérieure et internationale. Les faiblesses d'hier, et plus proche de nous en 1932, ont créé et recréeraient les conditions d'un désir d'assujettissement de la part de nos voisins, fussent-ils d' outre atlantique.
Toutefois, l'armée est un instrument institutionnel de très forte intégration, de maturité sociale et nationale important. Il est souhaitable de remplacer la conscription par un service de défense et de secours civil national et européen obligatoire de six mois pour les deux sexes avec une extension de la coopération au secteur humanitaire et à celui de transfert des savoirs et de la technologie au niveau international.
L'arme nucléaire
Est-il envisageable que chaque pays détienne l'arme nucléaire? N'aurions nous pas un équilibre par la terreur, tout relatif, certes, mais qui devrait neutraliser les intentions bellicistes. La question demeure posée. De plus peut-on décemment interdire l'intelligence humaine de chercher, de découvrir, de théoriser, de créer des modèles mathématiques et de passer de la conception à la réalisation?
Si on le veut, il faudra généraliser les droits d'intervention réciproques de pays à pays ,et l'étendre aux armes de rétention alimentaires qui affament et dont usent certains sans parcimonie.
Dans le cas inverse, est-il souhaitable qu'un seul pays détienne la suprématie nucléaire? Les visées hégémoniques planétaires ne deviendront-elles pas tyranniques, despotiques puis dictatoriales? La question est posée, car il en va des nations comme des individus, l'histoire récente le prouve. La seule et ultime solution serait le naïf pacte d'abnégation et d'amour. Pouvons nous rêver?
Toute démocratie qui ne se sacrifie pas au culte de la personnalité a le droit de bénéficier de la protection du parapluie nucléaire.
Police et sécurité
Les polices municipales doivent être placées sous l'autorité des préfets de région et encadrées et formées par la police nationale avec pour tâche la sécurité et la propreté communale. Aucun pouvoir d'enquête. Armement non explosif. Leurs missions d'îlotage et de surveillance doivent également s'opérer de nuit ainsi que les Samedis et Dimanches.
La sécurité nationale est assurée par les Gendarmes et les gardes nationaux. La police judiciaire demeure attachée à sa tradition. Création d'une police de la route financée par l'amende. Les sapeurs pompiers sont rattachés avec la sécurité civile dans une Police des feux et des contaminations et ont des pouvoirs d'enquête , d'information et de formation. La police nationale est subdivisée en polices régionales pour ses missions d'enquête, de renseignement, d'infiltration et de démantèlement de réseaux illicites organisés.
Dans le cadre des manifestations publiques des assesseurs seront nommés par la préfecture et les maires concernés pour choisir trois assesseurs parmi les élus des représentations salariales d'entreprises qui prêteront serment de témoignage. Ils délègueront leurs propres représentants à des fins de contrôle et présence dans les commissariats pour les gardes à vue, les interrogatoires et l'établissement des procédures.
La presse
Elle est un droit découlant de celui de la Parole. Il ne saurait exister de Démocratie sans une Presse libre, dans son expression, ses convictions, son langage et son support d'information. Elle est investie d'un droit d'investigation dans le respect des lois qui régissent la société.
Elle est titulaire de fait d'un droit d'informer, d'un droit à l'information publique et privée (dans le respect de la législation en vigueur protégeant l'intégrité des individus et ayant trait au respect et à la dignité des personnes), d'un droit de réponse et d'un droit de témoignage visuel et audio- visuel dans le cadre de l'exercice de son activité.
Elle doit être représentée à l'instar du monde judiciaire, économique et politique. Elle détient un droit de contre-enquête où si elle le met en jeu implique sa responsabilité pleine et entière à travers les individus qui en seront les acteurs.
Le culte
Chacun a le droit de pratiquer son culte en dehors de l'activité dévolue au travail.
Le consumérisme
Les consommateurs regroupés en association ont le droit de contrôle, de prélèvement et d'analyse des produits alimentaires qu'ils consomment parallèlement à celui de la Répression des fraudes. Ils peuvent ester directement en justice.
De concert avec les producteurs de produits agricoles et de l'agro-alimentaire ils sont consultés pour la marge à octroyer aux distributeurs
Principes de fonctionnement des institutions.
Pour pallier l'impuissance répétitive des pouvoirs locaux et publics, toute commission créée pour résoudre un problème devra obligatoirement et réglementairement déboucher sur :une concertation des intéressés, une consultation paritaire publique privée, un rapport d'enquête avec une proposition de solutions, un choix motivé et une mise en application de plein droit. Le non débouché de toute commission dans un délai de trente jours impliquera pour les membres des autorités publiques, des sanctions allant de l'amende à la révocation.
De la richesse
Il n'est pas normal que l'on puisse s'enrichir au dépens de quelqu'un ou de quelque chose, car ce dépens constitue pour la communauté un appauvrissement. L'intérêt prélevé sur le capital est une dîme sans contrepartie, c'est à dire sans production de richesses physiques, mais est cause du gonflement de la masse monétaire et par conséquent source d'inflation. Ce type de richesse fictive est dangereux car il génère la frustration et l'oisiveté. Frustration pour celui qui peine à rembourser plus que la valeur réelle du bien dans le cas d'un financement par recours à l'emprunt, et oisiveté pour le bénéficiaire prêteur qui en reçoit une contrepartie monétaire avec laquelle il engagera des dépenses sans pour autant avoir généré de ressources ou de biens et services sur le plan collectif. C'est un encouragement à la colère et à la paresse, c'est à dire à une distension du lien social et une distanciation des acteurs sociaux et par ce fait, générateur de conflits.
Toute richesse se constate quand elle est produite par un accroissement de la richesse collective, soit en biens soit en services, dont la contre-valeur s'établit en temps de travail fourni avec un taux horaire de production qui est calculé sur l' accroissement à temps de cette richesse. Dans le cadre du crédit, il faut le même temps de travail pour monter un dossier de cent mille ou cent millions d'euros à taux certes différents mais à volume monétaire distinct.
Et cette anomalie est d'autant plus grave qu'il est aisé de constater que celui qui s'endette en fait s'appauvrit car il doit produire plus pour l'obtention d'un bien ou d'un service qui ne croîtra pas, et que celui qui prête, s'enrichit sans avoir produit et lui permet d'accroître sa propre possession quantitative de biens ou de services. Paradoxe étrange de "celui qui paie ses dettes s'enrichit" par le fait qu'il a payé le surplus de quelque chose dont il a la jouissance et qu'il détient encore, ou le bien même,qu'il n'a plus et qu'il aurait dû avoir s'il l'avait effectivement payé.
Des fondements psychologiques de la Christocratie
1
Etre capable, c'est provoquer les événements.
2
La peur politique commence par frapper l'innocence. La culpabilité est un jeu aux érotiques excès. L'idée dangereuse est de perfectionner le désir. La croyance simpliste aux esprits supérieurs assied la barbe des autorités. Il existera toujours des boucs émissaires pour cacher les déconfitures. L'enthousiasme se frappe les cuisses et crayonne les murs de slogans orduriers. Le visage des morts alimente alors l'histoire.
3
Les bourreaux s'accoutument aux cris de nos souffrances. La torture fiscale est un vieux moyen du totalitarisme libéral. Les victimes grondent, crient, frémissent, écument, gémissent, s'habituent puis s'affaiblissent, larves rivées à de vieux rêves de conquête d'or.
4
Impassibles. Les uniformes sont impassibles. Les visages des uniformes sont vides. Leur existence est faite d'odeurs de pieds, d'odeur de graisse et d'armes guerrières, d'odeur de cuir et d'odeur de sang... Les uniformes venus d'un monde pour un autre monde sont les sordides valets des muscles disciplinaires.
6
Les Bourgeois servent les élus de l'Etat pour être servis comme des Rois.
7
Tout un peuple déchiré se tait: la mémoire est source de vengeance.
8
Où est la justice quand le peuple réclame l'équité et les juges l'application des lois? L'un se préoccupe de l'idée de Justice, l'autre de la justesse des lois. L'un veut apaiser son cœur, l'autre son esprit.
9
Le Droit n'est que l'écriture d'un rapport de force qui s'applique dans la violence. Quand sera-t-il l'expression reconnue et partagée d'une volonté sociale édictée dans la paix.
10
Tous les juges sont des veufs : il sont amputés de la charité.
11
On ne peut reprocher à la Bourgeoisie d'être riche si ce n'est l'utilisation maladroite de son argent, son gaspillage et ses outrances.
12
Une conscience de groupe ne saurait suffire. Il faut un objectif commun, une motivation commune suffisamment forte qui incite à l'action et qui pourrait bien être la haine ou l'amour.
13
La conscience de sa propre liberté s'acquiert aussi quand on a conscience de désobéir.
14
Des spectateurs de satin jouent des tableaux spirituels. Composition prétorienne, ils applaudissent aux éditions spéciales de la démagogie. La plume en bandoulière sur leur bouche timide malgré tout, ils découvrent des bras minces et des sentiments glaireux. Dispensateurs de mensonges, constituant des attitudes guerrières, mimant des opinions murmurées, c'est la voix blanche, qu'ils épluchent de belles phrases où l'on entend doucement bégayer le sang du meurtre. Camarades, écartez-vous des opinions ! C'est dans le calme de l'esprit que se préparent les démarches victorieuses. Taisez les inflexibles inepties ! De dures épreuves nous attendent dans l'air surchauffé.
15
Il est aisé de gouverner, dès lors que des larbins vous servent.
16
Le paradoxe du gardien de la paix est qu'il crée le trouble.
17
Il faut plus de culture pour élaguer un arbre que pour établir une promesse électorale.
18
Le secret des révolutionnaires est de peindre des oriflammes sur les flots du vent. Les heures tumultueuses s'enfoncent alors dans l'avril des cœurs. Cascades d'arbres embués, l'hélice magnifique du regard des hommes, imposent le givre bleu de l'air dans le prestige de leur amour. Mourir pour une cause n'est pas une fin en soi.
19
On peut aisément changer d'opinion, pas de croyance. Celle ci est attachée viscéralement à l'homme dont le vague désir d'éternité appelle nécessairement un démiurge.
20
Si la religion est l'opium des peuples, elle en est l'un des ciments fédérateurs, modeleurs par la ferveur qu'elle suscite côtoyant l'indifférence, l'irrespect, le refus. Elle est nécessaire pour venir à bout de l'intégrisme.
21
Même s'il n'est pas fait pour cela nous devons reconnaître que l'homme est modelé pour le combat: tout d'abord contre l'environnement naturel contre lequel il est toujours encore et peut être plus que jamais en but; ensuite contre ses semblables, par le geste la parole ou l'arme; enfin contre lui-même ayant conscience d'un intérêt supérieur du groupe qui lui oppresse ses aspirations individuelles légitimes ou non.
22
Sortis du rituel, les hommes donnent les réalités aux rayons de la foi. Sans despotisme, ils préparent l'enterrement du passé. C'est toute la lumière des paysages qui illumine leurs élans. Le sentiment indéfectible de toucher la vie sur tous les pôles, détruit toute discussion. Le chef d'œuvre de leurs actions, est qu'ils acclament les domaines du possible.
23
L'homme se définit aussi par les rapports qui le nouent à son environnement et aux autres hommes. Et chacun d'entre eux est le point de convergence qui les relie au groupe.
24
Le jour où la pensée collective intègrera puis acceptera l'idée de guerre nucléaire, celle ci éclatera. Avec d'autant plus de facilité que chacun a subi dans la plus grande nonchalance, bercé par les mensonges d'Etat, les effets de Tchernobyl.
25
Le bon sens oblige dans tous les domaines, des révolutions de tous ordres et de toute nature.
26
L'ignorance est l'un des moteurs de nos maux qui se nourrit de l'avarice et de la paresse.
27
Hélas, une grande partie de nos sociétés vit sur l'exploitation du malheur et du désordre humain: que seraient nos organes judiciaires, médicaux et pharmaceutiques, si le monde vivait dans le bonheur. Notre devoir collectif est d'atténuer la souffrance et le malheur en s'associant, en participant et en partageant.
28
Des plantations de charançon exploitent le système.
29
L'éternelle vénalité humaine. Rien de changé depuis le Veau d'or. Ainsi l'argent ne lie pas les hommes entre eux, mais les délie dans leurs envies, les jette les uns contre les autres, les amènent à se déchirer, à entrer en compétition, à surenchérir dans la vulgarité puis dans la veulerie avant de les anéantir dans la lâcheté.
30
L'argent est un moyen de puissance et de domination, un outil pour faciliter les échanges, un support de glorification, une empreinte dans l'espoir de s'immortaliser. Une pauvre méthode pour rivaliser avec ses semblables, une folle médiocrité pour se hausser vers Dieu.
31
L'employé du secteur privé est sous la dépendance du Patron. Le fonctionnaire est sous la protection de l'Etat. L'élu est le résultat d'un pouvoir de séduction où la promesse se marie au mensonge; il promet au fonctionnaire et ment à l'employé.
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A l'assaut des villes, les jours sans limite prennent des allures de sourire. Sur les murs du rêve, les portes se referment. La solitude plonge ses peaux de serpent froid dans la multitude. L'amour arrache brutalement des cadavres de pierre. Mais la lutte inégale de la mort et de l'espoir s'épanouit dans des éclairs de rage et d'impuissance. Des volontés capitulent. Des mondes exaltants se dissolvent. L'orgueil se loge des fleurs pourries dans la cervelle tandis que les passions s'opposent sans trêve à la douceur de l'espérance.
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Ces mille visages qui sombrent dans la douceur, ce credo des âmes qui se prostituent pour la promesse d'un peu de répit, cette folle grandeur des hommes hachés par la démence...Ces mille douleurs qui baissent les épaules pour réintégrer les rangs de la moutonnerie du monde !
34
La notion de "masse" laisse sous-entendre la notion de "totalité" d'où le totalitarisme. Or c'est un non-sens psychologique car l'homme individualité est un et multiple.
35
Les personnages sinueux du langage multiplient les mystères par excès. La vie se hérisse alors de problèmes tandis que les âmes se tapissent de couleurs. Si on ajoute les croyances en cette vertu d'être complexe, si on avoue que l'individu ressemble plus à sa fiction qu'à sa réalité, comment dès lors, décrire les fantaisies de l'analyse pour cerner l'homme. Aussi faudrait-il en conclure que toute approche de l'humain est d'avantage une question de sensation que de clairvoyance de l'esprit.
36
Les vacillements de la faim déterrent des patries. Les misères de l'humanité se fondent sur les émeutes de la faiblesse. Responsable d'indulgence, attendrie de sentimentalisme, craignant la tourmente, elle traîne d'ineffables sourires. Consœur de l'étrange, la faiblesse est une faiseuse de sépultures. Aussi, quand la faim et la faiblesse se confrontent, ne nous étonnons pas de voir le ciel rougeoyer jusqu'à ce qu'une âme de fer en sorte effilée !
37
L'individu devient citoyen le temps d'une élection, puis retourne au troupeau en sempiternelle vache à lait fiscale, avant de sombrer dans l'anonymat .
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Le lieu de naissance, le sang et la culture fondent la citoyenneté, et le droit de vote est une reconnaissance de cette participation et de ce concours à la fondation de notre société.
39
On peut partager beaucoup de choses: la terre, le toit, la faim, la soif; mais il y a une chose qui n'y saurait souscrire: l'identité culturelle. Celle ci s'acquiert par le travail, la langue et les mœurs.
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Il faut que les musulmans se libèrent de la tutelle religieuse, incluent dans leur morale le "tu ne tueras point "du Décalogue et renie le caractère excessif du djihad différent de la notion de résistance qui est une vertu laïque.
41
Le plaisir est l'aspiration première et coutumière première de nos concitoyens. Ont-ils raison si ce n'est la sordide présence de ces paquets de lune qui troublent l'eau pure des continents affamés.
42
Chacun pour soi ,ou, tout pour moi; telle est la tendance naturelle de l'homme. Mais le plaisir que l'on se donne n'affûte-t-il pas cette lame qui demain vous tranchera la gorge ?
43
Parmi le catalogue des mouches, les déjections de la raison humaine !
44
La conscience aiguë de soi n'a rien d'incompatible avec la conscience de groupe et l'adhésion totale à une nation dans l'abnégation et le don de soi.
45
La vie de nature n'est pas la vie sociale idéale. C'est la loi brutale de l'espèce la plus forte et la servitude craintive ou la fuite ou la mort des autres.
46
L'homme flâne dans l'attente de ses juges. Des chants tristes peuplent son âme. Et son caractère se libère dans le chant des poètes.
47
La raison de son esclavage se forme au gré des sociétés qui s'interpénètrent et se bousculent. Enchaîné à la vie, maniant le fer rouge des pioches, il astreint son corps aux puanteurs industrielles, jusqu'à ce que son salaire lui procure un peu de liberté. Maintenu dans l'ignorance économique où le rive son travail, il aspire rendre service. Hélas trop souvent, la bonne mine des encourageurs de l'effort, le trompe jusqu'en la dignité de son travail. Alors lentement, à regret, la rage au ventre, il émancipe son désarroi jusqu'à la révolte sanglante.
48
Chaque enfant dans les cases de HLM représente un mulet. Un jour, chargé du harnais de l'ordre libéral, il récoltera suffisamment de quoi payer son loyer.
49
Les enfants sont des moissons d'hommes à vendre au marché aux esclaves. En théorie, jamais ils ne piocheront. Mais les institutions de notre économie sont telles, qu'un jour ils mendieront.
50
Devant leur patron asservi par les chiffres, l'écho du monde leur demandera : « Quel est ton chiffre ? Quelle marge bénéficiaire dégages-tu ? » Et sur cette marge, ils écouteront de toute leur hébétude, l'hiver leur rognant les ongles...leurs ongles de misère.
51
La charité est à l'amour ce que l'équité est aussi à l'économie. Chacun a le droit de vivre, de s'épanouir, d'apprendre, de se cultiver, d'aimer sous un toit qui lui soit propre.
52
Dans le champ des entreprises industrielles, aucune réforme n'est véritablement introduite. Des docteurs de l'économie appliquent un seul système : faire manger du pétrin aux esclaves pour gagner le pain d'un monde restreint assoiffé de sottes vanités, de paillettes, et d'arrogance.
53
Le bénéfice des révoltes passives est l'oisiveté.
54
Se tendront les courroies de l'hostilité quand... le soc du désespoir s'enfoncera de trop: les procédés actuels de l'économie échinent les efforts. Les lapins du sacrifice sont étranglés au maximum.
55
Une révolution marquée par le sang versé est une révolte. La révolution authentique se fait dans la dignité par l'acceptation de lois nouvelles et la modification des lois anciennes dont veut se doter le peuple. Elle s'impose sur le plan politique, administratif et social à toute essence de tyrannie.
56
Vendre sa santé - Se contenter d'une idée de bénéfice - Se raser l'échine- Le perron des hôtels aux démarches décorées- Les savants coup d'œil sur l'origine des naissances- les élus du goût- les jardins de l'honneur- l'auréole bravache de la richesse- les rubans des uniformes- les commotions impériales des prunelles- des oreillers de paille- des oreilles offensées- des drapeaux de tissus- des ventres décousus.
Des chapeaux de satin bleu, des souliers de cuir, des couturières de la soie, des voilettes, des sourires réservés, des mains de faux bronze, des salons à la mode, des festins d'apparat.
Des regards de glace- des préparatifs de discorde- des ordres quémandés- des épouvantails aux mains marbrées de crevasses- des appartements légers aux cloisons de feutre- des agitations précautionneuses- des éclats d'yeux à tire couteau.
Des cassures dessinent leurs plis violets dans le jardin français.
57
Exciter le mystère dans sa tanière, c'est affronter les tabous de toute religion.
58
Satan est une image: elle symbolise l'ensemble des forces qui agitent l'esprit et le cœur de l'individu pour le troubler et l'attirer à sa personne( ainsi l'égoïsme, la jalousie, l'envie, la possession, etc... d'où le vol, le viol, le rapt, et le meurtre).
59
Nul n'oserait troquer son drapeau tricolore contre un croissant de lune sous un ciel où ne brille qu' une seule étoile sous peine de se voir déchu de sa nationalité.
60
Le feu étaye l'hypothèse pourpre de la naissance de l' Histoire.
61
Le silence bourdonne, chargé d'insectes, le front écrasé sur la croix des regards. Une immense évolution rive l'autorité sur la défensive. La volonté est une situation de force où se manifestent les coups bas. Il y faudrait un brin de paresse, afin que l'intelligence s'installe en habitude sous le crâne chauve de la politique.
62
Les nouveaux privilèges sont les furoncles de notre Démocratie: ils pourrissent le tissu social.
63
Respect, loyauté, fidélité, sont des vertus christocratiques élevées au niveau des droits individuels qui méritent sanctions et amendes.
64
Les signes vacillent de faiblesse. La patience brûle des étapes. La sympathie se témoigne pour de petites affaires. La politique se recommande des scandales. Les jours invalides s'entretiennent des chiens locaux. Alors que des fenêtres de bruyères s'ouvrent encore sous des dogmes de ciment.
65
A la notion de classe sociale, il est profitable de lui substituer celle de strate sociale: l'une enferme et se replie sur elle-même pour s'organiser en mouvement de masse revendicative, l'autre cultive dans l'individu le rêve secret de s'en évader pour accéder à celle qui lui est supérieure.
66
Les dernières entités socialistes marxistes tomberont avec la montée de l'instruction et l'élévation des niveaux de conscience et l'irréfragable besoin de spiritualité.
67
Ce n'est pas qu'il n'y a plus de morale, c'est qu'il est un étouffement économique de la morale.
68
Plus la socialisation du groupe s'élève, se métamorphose, se densifie, plus elle devient complexe au risque d'étouffer chacun de ses membres, et plus l'individu se manifeste pour y faire reconnaître sa personne.
De la Christocratie
Principes:
-Renforcer les droits de la famille et de l'enfant : la famille est la cellule de base dont il faut resserrer les liens.
-Egalité de droit économique pour la femme au foyer comme au travail.
-Le quartier communal est le lieu privilégié de vie du citoyen.
-La commune représente les intérêts du groupe géographique et les défend.
-Abolition de la propriété du sol: la possession appartient à l'Etat, la répartition et sa distribution, à la commune.
-Les mœurs et les lois sont issus de l'application civile du christianisme.
-L'apprentissage, l' instruction, la formation, l'accès à la culture sont gratuits et obligatoires jusqu'à l'âge de quatorze ans en cycle court, dix huit ans en cycle d'apprentissage artisanal, commercial, industriel ou technique. Chaque étape est sanctionnée par un diplôme de culture générale ou de connaissances et de pratiques techniques.
-Partage obligatoire du travail, du temps de travail effectif, de la rémunération du travail, de son capital, de ses revenus et de ses profits, sans distinction de sexe.
-Le rattachement fiscal est communal.
-L'impôt est dû sur toute forme de revenu et est proportionnel. Sont admis à réduction la création de richesses génératrices d'emplois et les clauses de partage.
-Les communes s'administrent et contrôlent elles mêmes leurs propres activités. L'accès aux emplois et ses rétributions sont soumis au contrôle populaire de la cité.
-Suppression des pouvoirs exécutifs et réglementaires des Maires: ils n'ont qu'un rôle représentatif.
-Intervention généralisée des commissaires aux comptes avec droit de sanction et d'amende pour les organismes d'intérêt et de gestion publique avec le contrôle exercé par les citoyens.
-Droit pour tous à la santé. Création des dispensaires communaux et de médecine communale rétribués par la cité. Développement de la pharmacie et de la médecine hospitalière communale et régionale.
-Charte de fidélité et serment de loyauté pour tout étranger qui souhaite s'intégrer avant le choix de la Nationalité exigeant un effort d'adaptation et d'instruction minimum.
-Suppression de la double nationalité.
-La nationalité européenne est une supra nationalité conférée de fait et de droit à tous les nationaux des pays adhérents.
-La souveraineté du citoyen demeure celle de sa nation d'élection.
-Tout ce qui est contraire à la morale chrétienne est non avenu.
-Son cri est: Partageons!
Philosophie:
N'est ce pas le propre de l'intelligence que de classifier, ordonnancer, schématiser, structurer, organiser. Abolir tout système revient à faciliter l'émergence d'un autre, avec ses exigences, ses contradictions et ses violences. Nous sommes obligés d'accepter un relativisme politique organisant les groupes humains assujettis désormais à une inévitable mobilité sociale; et face aux structures d'Etat organisatrices, devenant parfois oppressantes par manque d'adaptation ou d'écoute, il nous faut organiser la mise en place de contre pouvoirs civils qui trouveront leur raison d'être par le contrôle de l'activité de nos administrations et de nos élus.
La Théocratie ou gouvernement de droit divin reposait sur l'idée d'un droit surnaturel et sur une élite religieuse qui amena l'intemporel à gérer le temporel. Notre évolution culturelle, notre niveau collectif d'instruction, nos structures mentales et politiques ne sauraient envisager un tel retour. L'histoire afghane porte témoignage. Les représentants du divin, de par leur nature humaine, ne peuvent que générer des situations conflictuelles Et si Dieu a créé l'homme à son image, (dans notre culture chrétienne )il l'a créé à son image d'amour et de créativité en usant donc de la nécessaire liberté. Et si Dieu n'a rien à voir avec les choses d'ici bas, la foi en laquelle l'homme s'y remet, ne peut, par récurrence, qu'agir sur le cœur de l'homme, donc d'influer sur son attitude et par conséquent sur son comportement vis à vis de ses semblables. Et cela est une relation durable qui unit le croyant à, son dieu, quel qu'il soit.
Or il n'y pas de foi sans excès nécessaire de croyance ne serait-ce que pour prouver qu'elle existe et qu'on la détient. C'est de ce fait fermer les lucarnes de la clairvoyance, et c'est se piéger dans une dérive où règne la confusion des genres et des idées, celles issues de la croyance et de son adhésion à ce qui nous dépasse, et celles qui découlent d'un pragmatisme logique et rationnel dans la gestion quotidienne des hommes. Aussi régénérer la Théocratie serait réhabiliter d'anciens démons de l'obscurantisme pour ouvrir la voie aux extrémismes, au fanatisme et à son œuvre de mort.
La christocratie au contraire est le gouvernement des hommes qui croient aux vertus caritatives enseignées par Christ, en dehors de toute pratique religieuse, avec pour seule référence, la foi au message messianique. Elle procède d'un élan du cœur, d'une démarche altruiste éclairée, d'un don continuel et permanent de soi et procède d'un partage de ses avoirs et talents. D'essence démocratique, elle se donne pour ambition de donner au peuple les moyens de la contrôler. Et sa pédagogie est d'inviter, d'expliquer, de favoriser, afin de faciliter le partage des richesses.
Il n'est pas question de prendre à ceux qui possèdent pour donner à ceux qui n'ont pas, mais d'inciter les détenteurs de l'avoir à donner un peu de leur plus value, de leur superflu et de leur aisance à ceux qui n'ont rien, ne peuvent rien avoir ou n'y peuvent parvenir. Il s'agit aussi de faire participer ceux qui n'ont rien aux actions et entreprises de ceux qui possèdent, et de fournir des efforts pour obtenir ou tenter d'obtenir un peu de ce qu'ils n'ont pas.
Elle s'auto-oblige, elle transmue la notion d'obligation en devoir, la notion de Loi humaine temporelle en celle de loi d'Amour universelle. Elle abolit la réglementation en mouvement de propositions et de suggestions. Elle n'oblige pas, elle recommande. Et pour éviter toute dérive morale, codifie nécessairement des bases minimales de respect où la liberté n'est plus le choix entre le bien et le mal, entre le bien agir et le mal être, mais le conditionnement des possibles pour que le « donner » soit « le donner plus » et mieux à chacun et à tous.
Elle est le moyen de rendre la cité aux citoyens, à leurs familles, à la commune; la seule méthode pragmatique pour consolider les liens de la région et d'être représentative de la nation dotée de son nécessaire contrôle populaire et solidaire du partage de ses richesses et de ses talents, de ses dons et des services, pour le plus grand bien des groupes sociaux et de leur nécessaire harmonisation.
La christocratie est l'apologie du cœur; elle a une âme: la République laïque; elle a une vision : le partage dans l'amour civil; elle a des cellules: les familles; elle a une colonne vertébrale: la Constitution; elle a une religion: le Christianisme; elle a une mission: l'avènement politique du Christ. Elle a un souffle: l'Amour. Elle a le toit du continent qui la protège, la promeut, et lui facilite son établissement. Elle est le nouvel humanisme de l'action.
Est christocrate celui qui sait partager son talent, sa disponibilité, les moyens de ses ressources, son savoir et inciter les autres au partage de leurs propres richesses pour les plus démunis, les plus faibles, les plus nécessiteux, tout en affirmant la morale supérieure du christianisme , œuvre d'amour et de charité.
Exemples de réussites qui procèdent de l'esprit christocratique: les restaurants du cœur de monsieur Coluche et les pensions de famille pour les sans domicile fixe. S'il y avait eu Christocratie, il n'y aurait nul besoin de l'un et de l'autre, car chacun aurait à manger à sa faim et chacun aurait la jouissance d'un toit.
La Christocratie combat l'affairisme bourgeois en y opposant de manière intelligente sa conception du monde et de la nécessaire solidarité humaine sans laquelle aucune société ou groupe organisé ne serait survivre sans un recours permanent à la violence et à la barbarie.
Ce n'est pas en arrachant des plants d'OMG, en dynamitant des bateaux, en plastiquant des Trésoreries générales, en assassinant des préfets, en asphyxiant la population d'un métro, en incendiant des forêts, en traversant des tours avec des avions, ou en occupant des pays par des invasions guerrières que l'on peut faire partager son point de vue et provoquer l'adhésion. Gandhi, Nehru, Mandela, l'ont compris. Changer une structure établie réclame davantage d'astuces de ruses et d'habileté que de violences sanguinaires. Le cœur et l'esprit alliés à la logique doivent générer le consensus.Ainsi à une structure donnée peut, par l'intérieur, s'en substituer une autre.
La Christocratie est légitimée du fait de ses racines morales, de ses traditions culturelles et de son effectivité sociale. Elle est légitime car répond à un besoin de démocratie supplémentaire. Elle est légale car ses acteurs revendiquent des droits et des extensions de droit qui dérivent de l'équité et du droit naturel de la liberté d'invention. Elle est légalisable car développe des structures existantes sans les détruire et pour les amener à une réelle justice qu'est celle de l'équilibre ,l'harmonie et la cohésion sociales.
Ce qui est illégitime, c'est la confiscation du capital et de ses fruits par la bourgeoisie et l'esprit bourgeois. Ce qui est illégal, est cette adhésion momentanée à un gouvernement non encore constitué par le biais du vote qui donne de surcroît un mandat, avec en plus le non contrôle de ce qui en sera établi. Ce qui est arbitraire et incite à une révolte permanente des comportements est cet abus de pouvoir et de droit des corporatismes d'essence libérale par son recours systématique à la force. Avec cela le suffrage universel est un droit falsifié dans sa nature car fruit d'un système qui, nécessite l'adhésion au pouvoir en place afin de l'utiliser sans aucune possibilité de pré-négociation et de pré-proposition.
Théorie d'application de la Christocratie
L'instinct le plus puissant de l'homme est la possession et son espérance la plus folle, son désir d'éternité. En cela il est de nature prométhéenne. Le clan, le groupe, la société, l'Etat, l'oblige de façon perpétuelle à se sublimer ou se sacrifier pour que puisse vivre l'ensemble des individualités qui composent son environnement. Aussi la révolution ,qui a pour finalité la libération de l'oppression bourgeoise par l'aliénation de l'individu au capital productif afin de l'amener à pouvoir mieux jouir de sa propre liberté de création, d'invention et d'innovation, ne peut que porter, pour ne pas aboutir à une effusion de sang (ce qui irait à l'encontre des buts proposés) sur:
1) incitation des gouvernants à modifier leurs attitudes.
2) pousser le législateur à penser au bien être du peuple en incitant les élites à s'y intéresser
3) bloquer par la non violence l'appareil d'Etat (zèle, inertie, blocage passif, institutions parallèles, noyautage, désobéissance).
4) référendum des associations d'électeurs communaux par le biais de la confédération des associations.
5) élaboration d'une nouvelle Constitution.
Pour s'implanter la Christocratie s'appuie sur la strate des classes dites moyennes par leur niveau de revenu et sur la formation universitaire de ses élites (strate intellectuelle supérieure).
a) Par le biais de l'appropriation collective et progressive du capital des PME-PMI, elle récupérera celui des sociétés nationales ou nationalisables (qui ont été privatisées). Ces dernières seront réintroduites dans la gestion de la structure d'Etat: transports et voies de communication, énergies et recherches fondamentales, communication et télécommunication, éducation et formation.
b) Les terres, propriétés de l'Etat sous gestion d'Etat et des Communes, verront ses surfaces agricoles redistribuées en co-propriété à la petite paysannerie dont les exploitations actuelles sont inférieures à 200 hectares.
c) Une fois acquis le partage du capital (de ses fruits, de ses revenus et de ses plus values) et la co-propriété des exploitations agricoles, les politiques seront incités à modifier la Constitution et à redéfinir le fonctionnement de la Bourse lieu d'échanges, de mutations ,de contrôles et d'investissements pérennes.
d) Phase d'extension et d'européanisation de la Christocratie.
e) Mise en place de cette nouvelle philosophie socio-économique dans les pays en voie de développement en s'appuyant sur les structures existantes de l'Eglise et celles des ONG.
f) Les échanges internationaux étant contrôlés et régulés, la mondialisation de la Christocratie est prête à se réaliser par vagues d'adhésions successives.
Moyens techniques de la mise en application
Création des associations de salariés dans les PME-PMI, les syndicats jouant leur rôle de revendication au niveau de l'Etat.
Noyautage des structures d'Etat régionales au niveau de l'encadrement
Organisation d'une société civile parallèle dans les communes de plus de cent mille habitants
Préparation du contrôle des points d'eau et de son réseau de distribution
Doubler les réseaux de Presse
Refus de toute autorité hiérarchique
Présence au travail et refus de livraison des biens et services
Contrôle de toutes sources d'alimentation en énergie électrique sauf en milieu hospitalier
Blocage de la société civile et généralisation de la désobéissance civile.
Les maîtres mots de la Christocratie:
Participer- Contrôler- Partager- Equité- Responsabiliser.
Participer à tous les échelons de la vie sociale , administrative et politique.
Contrôler tous les aspects de son environnement, l'application de ses lois et règlements, l'établissement des budgets et des dépenses.
Partager le penser, le savoir et l'avoir. Seul l'être ne se partage pas car il s'associe, s'unit et communie.
Partager le travail, le temps de travail effectivement dépensé (différent de la présence au travail et lui-même source d'iniquités et de frustrations),les postes, le pouvoir dans l'Entreprise, le capital et les profits.
Palier les insuffisances de la loi, ses oublis, ses omissions par le recours à l'équité dont la reconnaissance juridique s'établira au travers la jurisprudence et sera réclamée par les instances de contrôle démocratique.
Responsabiliser pour impliquer l'individu au niveau de ses choix, de ses décisions, de sa conduite et dont la sanction comme la récompense en seront les expressions concrètes et publiques.
La Révolution
Les crises sont des phases d'adaptation à un système politico-économique donné dues pour l'essentiel à la différence des aspirations individuelles non réalisées, alliée à la vitesse de la pensée dans l'instantanéité du désir exprimé (sur lequel joue le temps et la perception de la durée nécessaire pour y répondre), avec au fond de soi, le sentiment exacerbé d'une anticipation qu'un possible technologique pourrait apporter avec sa vision d'un futur meilleur. Mais cela est un leurre. C'est l'expression chronique d'une insatisfaction de l'individu qui rejoint l'angoisse fondamentale, donc métaphysique de l'homme qu'aucune révolution ne saurait satisfaire. Mais pour l'assouvir, l'apaiser, il lui faut rendre grâce et concéder un morceau de cette grâce universelle qui est l'idée que l'homme se fait de lui-même, d'une existence dorée, d'un merveilleux auquel il croit avoir eu accès et dont il aurait été déchu. De plus, si on se réfère à l'état d'âme du révolté en lequel sa révolte est confondue avec l'idée romantique de révolution, on s'aperçoit que le désir veut une consommation immédiate de son objet que l'attente exacerbe et frustre. La société est dans l'obligation collective d'y répondre. Elle essaime des idées, elle avance des conceptions du bonheur par la jouissance de biens, et elle réprimerait l'expression d'une impatience! Cela ne se peut.
Aussi la Révolution ne peut-elle être faite que par le courage politique en jouant sur les structures institutionnelles établies, en les modifiant au niveau administratif, commercial, organisationnel, juridique , communal et salarial. Elle peut se dérouler dans le calme , le compromis et la paix. Il s'agit de modifier les comportements pour jouer sur l'attitude des hommes, les incitant ainsi à donner du cœur.
Il faut que la prochaine révolution, ou les dernier pas de la révolution de 1789 encore inachevée se fasse par le recours à la Loi. Si cela ne se réalise, vu les forces de décomposition de la société actuelle qui se caractérisent par une montée en puissance de revendications non satisfaites, vu le nombre d'acteurs agissant nouvellement par le biais d'associations diverses et multiples pour pallier les carences de l'Etat par son refus de trancher, de la Région par s'engager, ou de la Commune par son incapacité chronique à participer, vu les lâchetés politiques devant des exigences de tout poil et de tout acabit d'autorités religieuses et de pratiques n'ayant rien à voir avec nos institutions républicaines et sous couvert de faciliter l'intégration de leurs ressortissants au mépris du respect de la morale républicaine et le respect de ses mœurs collectives, nous risquons de nous retrouver la culotte de révolutionnaire sur la tête et la cocarde tricolore dans le fessier.
La franc maçonnerie:
Sous couvert d'idéal philosophique ou d'action sociale, elle cherche avant tout à sauvegarder l'idéal bourgeois qu'elle infiltre pour mieux asseoir sa prédominance et son propre profit. La prise du pouvoir n'est pas son objectif, mais l'exploitation même du système en place quel que soit l'étiquette politique des gouvernements; c'est pour cette raison qu'on la trouve essentiellement dans l'administration où sa vocation bureaucratique excelle.
Elle ne saurait bloquer la société civile sans compromettre son intérêt de se maintenir en place, et sans mettre en danger par l'action d 'un seul de ses membres, le groupe ou sa loge en entier.
Prétentieuse pour vouloir amener l'homme "aux lumières" par sa seule pré-science, vaniteuse par son décorum et les grades qu'elle s'octroie à profusion, orgueilleuse pour se croire un rouage essentiel de la culture sociale, elle est en réalité l'âme ferrée de la bourgeoisie intellectuelle.
Composée d'éternels étudiants attardés en classe de philosophie, adolescents frustrés du regard élogieux de leur maman, ceux ci entretiennent le mystère de la nature de leurs travaux pour se convaincre d'une quelconque supériorité, puis de transcender le monde pour le dominer. Affamer de dorures dans les allées du pouvoir ils préfèrent l'ombre afin de mieux cacher leurs défauts.
Que d' énergie gâchée à se contempler le nombril. Il suffirait d'un seul de leur ordre ou de leur obédience pour gagner une génération dans la mise en place de la Christocratie.
La guerre
Elle est un rapport de violence poussé à l'extrême et est la conséquence d'une peur collective, d'une menace ou l'opinion d'un peuple se confond avec celle des chefs qu'elle s'est choisis prouvant ainsi que ces derniers manquent, de vision, de perspectives et donc de solutions pratiques et d'idéaux.
Elle est l'expression irrationnelle de la métaphysique de l'impuissance.
Quoiqu'il en soit les Etats dotés de la force et de l'intelligence du genre humain et de sa survie , détiennent un droit d'intervention internationale quand la paix du monde est menacée. Il faut éviter de renouveler l'erreur de ne pas désarmer un pays ou de ne pas s'en donner les moyens quand cela est réalisable et par-là même répéter nos avanies des années 1919 à 1932.
Hier elle était territoriale, pour ensuite devenir économique, idéologique et toujours matérielle. Aujourd'hui elle est psychologique, démographique , sociale et politique. Demain elle sera sécuritaire et religieuse.
La démographie
Dans tous les pays industrialisés où les rapports humains sont compressés, bousculés et concassés par la vitesse de l'information, la rapidité d'exécution des tâches et des déplacements, la nécessité de s'auto rentabiliser, l'énervement et les frustrations, il apparaît une dissolution des liens familiaux et au mieux une dilution des liens parentaux impropres à un taux de fécondité supérieur au taux de mortalité.
Pour les sociétés modernes elle est le problème inverse de celui des sociétés en voie de développement. Démographie en baisse et population vieillissante contre démographie explosive et jeunesse, comme toutes les jeunesses, exubérante. L' une est rassasiée, l' autre est affamée. Démographie contre démographie sur une même et seule planète. Ventres gras contre ventres maigres.
La Révolution ne pourra se faire que dans le partage des biens, des savoirs, des technologies, du confort et du potentiel agricole mondial.
L'Europe
Son histoire est l'interpénétration de l' histoire des Etats-Nations et des Etats depuis l'origine des temps.
Sa souveraineté est celle de l'Histoire des peuples et des ethnies qui l'ont façonnée. Géographiquement délimitée de la Pologne à l'Espagne, de Riga à Tanger, de Dublin au détroit du Bosphore, de la mer Noire à la mer du Nord avec l'accord formel et la participation de ses composantes et l'amicale acceptation de ses voisins.
Son destin est d'harmoniser la vie des peuples et des langues sur un territoire donné; de prouver la possibilité de concilier socialement des groupes divers dans le travail et par l'enrichissement mutuel des arts, des lettres et des coutumes.
La vocation bruxelloise en centre de décisions n'est pas acquise, tout comme le modèle européen proposé. D'autres Europe, en sommeil, sont potentiellement promouvables. Il faut d'abord abolir l'ordre constitutif bourgeois dans chacun de nos Etats par la Christocratie avant de lui sceller un nouveau destin universel.
Son élargissement potentiel aux pays musulmans ne pourra se faire et ne doit se faire qu'à la condition que soit inscrite dans leur constitution la nécessaire séparation du Religieux et de l'Etat avec application et mise à l'épreuve pendant une génération.
Sa vocation est planétaire et œcuménique. Elle est l'un des maillons continentaux par lequel la paix s'instaurera. Sa nature est cosmique et eschatologique.
Conclusion
Le monde s'agite, le monde s'essouffle à se courir après lui-même pour donner un sens à son existence : sauver la planète tout en nourrissant 6 puis 8 puis 11 et pour finir13 milliards d'individus qui finiront par s'entretuer si aucun équilibre n'est trouvé ou si aucun compromis ne parvient à détendre les extrémismes de tout poil.
Les solutions préconisées par l'esprit humain le sont sous la tutelle de l'idéologie ou de celle de la religion. Laissons les idéologies politiques elle-même impliquées par les religions qui désormais au nombre de deux au nom d'un même dieu : - « Notre Dieu et le vôtre, c'est tout un » : Sourate 29 verset 45 ( Coran de Kasimirski )- se livrent une guerre totale jusqu'au-boutiste.
Or il faudra bien choisir sans pour autant céder à la crainte et se taire face à l'évidence indiquée par les Evangiles, et non par la Bible ou le Coran, auxquels les émules de tout bord peuvent se référer tour à tour, qu'ils soient Juifs ou Musulmans.
Qu'en est-il exactement ? Où parle-ton et glorifie-t-on la peine de mort ? Quel traitement est réservé à la femme complément naturel de l'homme ? La réponse en est donnée par le verset 38 de la 4ème sourate dans le Coran de Kasimirski : « Les hommes leurs sont supérieurs et doivent les battre ». Comment une guerre avec son déluge d'horreurs peut-elle être sainte ? Qu'en est-il de la tolérance ? La sourate n° 8 verset 68 et la sourate n° 9 versets 5, 29 et 112 sont purement et simplement une incitation à la haine et un appel aux meurtres. Qu'en est-il de Mahomet en vérité ? Il suffit de relire les pensées de Pascal n° 595 à 641, pour en comprendre et admettre la délicieuse récupération opérée au sein des Ecritures.
Or pour diriger un pays ou une nation , qui plus est un continent ou la planète, il y faut nécessairement une Loi qui toute humaine qu'elle soit s'applique à l'homme, et non une illusion divine qui, appropriée aux dieux, s'appliqueraient à l'homme alors stupidement considéré d'un point de vue animal ! Dieu punirait sa créature de n'être pas comme lui alors qu'il l'aurait créée à son image ?
De même la mère donne naissance à l'enfant, celui ci doit un jour s'en détacher. De même la religion donne naissance à la loi et doit donc un jour s'en détacher pour être indépendante et ne représenter que les hommes même hélas avec parfois ses imperfections.
Actuellement la France et une grande partie de l'Europe sont traversées par une crise d'identité où se révèlent toute la gravité d'un état psychologique de névrose et toute la douleur d'un dépeçage mental engoncé de force dans une tour de silence forcé par la menace des fatwa.
Cet état d'esprit est aggravé par une inclination propre à l'homme et pour son plus grand malheur : entre chaque peuple, entre chaque nation et entre chaque culture, circule le ferment perfide de la stupidité, je veux nommer celui du dénigrement, ce qui est la marque distinctive d'une grande faiblesse et du cœur et de la raison.
En effet si l'émotion est d'essence spirituelle, le rationnel et la logique sont d'essence intellectuelle. L'une et l'autre ne sont pas toujours compatibles et créent l'universel paradoxe où le sacré par sa charge émotionnelle emporte et dévaste la moindre digue élevée par le profane.
Et c'est cette attitude que professe l'islamisme qui ne saurait dés lors générer un islam modéré. Car c'est le cœur qui enflamme. Et l'islamisme n'est rien d'autre que l'inflammation de l' Islam.
De plus, en dehors des variables économiques les raisons en sont triples :
- Le refus de l'Islam de reconnaître la laïcité, malgré des airs frondeurs de dénégation, et donc le refus de séparer (donc l'espérance à terme d'une prévalence du religieux sur le laïc) le Religieux de l'Etat, le religieux du profane ; donc de sacraliser une relation à un Dieu révélé et non annoncé.
- Le rapport particulier qu'il entretient avec le statut de la femme, seule garante d'un équilibre social.
- Le renoncement plus ou moins accepté du recours au Djihad.
Reconnaître, puis admettre, ensuite renoncer pour les musulmans, les incitent à renoncer à cet Islam qui les entretient spirituellement et les poussent à vivre en contradiction avec eux-mêmes, élevés dans une foi séculaire. Il faudra bien pourtant un jour qu'ils franchissent le même pas que les chrétiens vis à vis du politique et du séculier, en conséquence d'aller vers un style de vie assimilable au nôtre, et modifier leur comportement et leur regard sur une civilisation qu'ils ont choisie et qui les nourrit.
Les Celtes (dont une partie donna naissance à l'Arabe) avant d'abandonner la religion romaine au profit du christianisme, ont dû faire le deuil du Druidisme. De même si, par exemple les Turcs veulent adhérer à l'Europe et à son esprit, leur faudra -t-il intégrer des données structurelles et juridiques de tradition judéo-chrétienne ( droits de la femme, reconnaissance du génocide arménien, droits fondamentaux de la personne humaine, renoncement à l'application de la peine de mort) en sacrifiant ainsi des données culturelles issues en droite ligne de la connaissance et de la pratique du Coran.
Ainsi, le monde musulman fédéré à l'Europe, s'il veut s'y assimiler.
Seulement, le veut-il sincèrement ? Avec sincérité, parfois j'en doute.
LA CHRISTOCRATIE
Sommaire
1) Introduction ( page 3)
2) Lettre à Alain (page 5)
3) Regards ( page 8 )
4) Dénominations politiques ( page 10)
5) Actuels (page 11)
L'intérêt général- les comités de quartier- les associations -la religion- coran, thora, évangiles- le racisme- de l' islamisme- les immigrés- l'histoire- le courage politique - de l' Eglise- le peuple de l'opinion - l'opinion publique- de la Loi- la Monarchie- l'égalité- la liberté- la fraternité - la laïcité - l'équité- la souveraineté nationale- l'argent- l'Etat- la gestion de l'Etat - la propriété foncière - la fiscalité - le capital - la bourse - la banque - l'héritage - les droits individuels - le droit de vote en particulier - la famille - la Justice - la Démocratie - l'Entreprise- - Syndicats -le Commerce - le chômage - Agriculture - activités sportives - la politique - gouverner - l'électoralisme - la Démocratie américaine - ultra libéralisme britannique.
6) Les institutions républicaines (page 40)
Conseils de quartier - conseillers municipaux - délégués municipaux - les maires - l'association communale des questeurs - hôtels inter- communalités - conseils régionaux - les députés - les sénateurs - le président de la République - de la Constitution - le conseil constitutionnel - le département - les chambres de commerce - l'éducation nationale - la magistrature - l'armée - l'arme nucléaire - police et sécurité - la presse - le culte - le consumérisme - principes de fonctionnement des institutions - de la richesse.
7) Des fondements psychologiques de la Christocratie ( page 51)
8) De la Christocratie ( page 60 )
Principes - Philosophie- Théorie d'application - Moyens techniques de la mise en application - Maîtres mots - Révolution - la Franc-maçonnerie - la guerre - la démographie - l 'Europe.
9) Conclusion ( page 67 )